Franky Zapata prépare un scooter volant accessible au grand public : « La sensation d’être suspendu dans le ciel »

Devenu célèbre via son Flyboard (surtout) et son Jet Racer (un peu), l’inventeur français Franky Zapata va bientôt présenter un nouvel engin volant. Avec, cette fois, l’intention de le rendre accessible au grand public.

Pourquoi est-ce important ?

Depuis quelques années, de nombreuses entreprises s'attèlent à développer des taxis volants. Certains estiment qu'il s'agit d'une solution pour désengorger les grandes villes, qui contribuera aussi à faire baisser la pollution dans celles-ci, ces engins étant généralement propulsés via des moteurs électriques. L'un d'eux, le VoloCity, sera sous le feu des projecteurs lors des JO de Paris, en 2024. Entretemps, une autre invention made in France aura fait son apparition.

Dans l’actu : nouvelle invention de Franky Zapata.

  • Selon les informations du Figaro, l’inventeur français se prépare à dévoiler une nouvelle invention : l’AirScooter.
  • L’appareil est prévu pour être accessible au grand public. Il est destiné à une commercialisation à grande échelle, avec une multitude de marchés dans le viseur.

Les détails techniques : jusqu’à 4000 mètres d’altitude.

  • Cet AirScooter est un VTOL (vertical take-off and landing), un aéronef individuel à décollage vertical.
  • Il se présentera sous la forme d’une bulle ovoïde transparente offrant, selon son inventeur, « une expérience de vol, d’être suspendu dans le ciel ».
    • L’engin proposera d’ailleurs un pilotage semi-autonome, histoire de maximiser les sensations.
  • L’appareil sera muni de huit moteurs électriques et de quatre moteurs thermiques.
  • Il sera capable d’atteindre les 100 km/h et de voler à une altitude de 3000 à 4000 mètres.
  • L’AirScooter devrait être présenté fin juin, pour une commercialisation l’an prochain.

Pour les touristes, mais pas seulement

Les visées : multiples.

  • L’objectif de Zapata est de « démocratiser l’accès au vol aérien, en produisant en série un nouvel engin accessible au grand public », écrit Le Figaro.
  • Dans cette optique, l’un des marchés cibles est celui du tourisme.
    • Après une petite formation en simulateur, le quidam pourrait faire une sortie en AirScooter sur un site propre, dans une zone touristique.
    • Si l’expérience se veut donc accessible au niveau technique, elle le sera un peu moins sur le plan financier. Un prix de 300 à 400 dollars l’heure de vol est annoncé. Pas inabordable toutefois pour les touristes aisés désireux de s’offrir une expérience atypique.
  • En parallèle, Zapata compte proposer son AirScooter aux professionnels. Pour des liaisons vers des plateformes, offshore, par exemple.
  • Proposer d’utiliser l’appareil pour établir des connexions interurbaines entre deux points est aussi à l’étude.

Et maintenant : la réglementation suivra-t-elle ?

  • A l’heure actuelle, en France, il n’existe aucune réglementation encadrant l’utilisation des VTOL, fait remarquer BFM TV.
  • Cela devrait toutefois s’accélérer dans les mois à venir, dans la mesure où, à l’occasion des Jeux olympiques de 2024, le ciel parisien accueillera le Volocity, de la start-up allemande Volocopter.
    • Ces taxis volants électriques pourront accueillir deux personnes à bord. Bien qu’ils soient annoncés comme autonomes, ils seront d’abord utilisés avec un pilote, et donc avec un seul passager dans l’habitacle.
    • Dans un premier temps, trois lignes devraient être exploitées via dix appareils : Roissy-Le Bourget, Le Bourget-Austerlitz et Issy-les-Moulineaux-Saint-Cyr-l’École.
    • Un trajet devrait coûter environ 200 euros. Les prix devraient ensuite nettement baisser, pour « s’aligner sur les prix pratiqués par Uber« , espère la firme.
  • Zapata ne n’envisage toutefois pas de démarrer la mise en service de son AirScooter dans l’Hexagone. L’appareil pourrait débuter sa carrière aux États-Unis, où la législation lui est plus favorable. Cela pourrait commencer par Lake Havasu City, en Arizona.
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