Apple sauve les apparences, mais comme les autres Big Tech, licencie

La subtilité est qu’Apple ne licencie pas ses propres employés directement, mais plutôt des sous-traitants. La firme de Cupertino n’a donc pas besoin de faire une annonce publique, comme ce fut le cas de ses consoeurs.

Pourquoi est-ce important ?

En raison des difficultés macroéconomiques auxquelles elles ont été et sont toujours confrontées aujourd'hui, les Big Tech ont annoncé des licenciements massifs, ces derniers mois. Amazon, Meta, Google, mais aussi Microsoft se sont ainsi séparés de plusieurs milliers d'employés. Seul Apple semblait faire office d'exception, mais il semblerait finalement que l'entreprise à la pomme souffre, elle aussi - dans une moindre mesure peut-être -, du contexte. Elle aurait cependant pris le problème autrement.

L’actualité : Apple s’est séparé de centaines de sous-traitants la semaine dernière, rapporte le New York Post.

  • Ces sous-traitants étaient en charge du recrutement, de la gestion de projet et d’événements de lancement, ou participaient également au développement d’Apple Maps pour le compte de la firme américaine.

Le détail : ces licenciements s’inscrivent dans la campagne d’Apple visant à freiner les embauches, mais également ses dépenses.

  • Lors de l’annonce des derniers résultats d’Apple, son PDG, Tim Cook, avait indiqué qu’il n’était pas question de remercier des employés – directs, semblerait-il. Si cela devait se faire, ce serait en « dernier recours ».

À noter : ce n’est pas la première fois qu’Apple procède de la sorte pour réduire ses dépenses. En août dernier, Bloomberg avait révélé que la firme de Cupertino avait rompu des contrats avec une centaine de sous-traitants, afin de limiter ses dépenses.

De plus : en se séparant de sous-traitants plutôt que d’employés, Apple n’a pas à payer d’indemnité de départ ni à faire face à des litiges potentiels de la part des personnes remerciées alléguant un licenciement abusif.

  • Une situation qui dérange bien évidemment ces sous-traitants qui se sentent considérés comme des travailleurs de seconde zone,
Plus