Les « stressés de la pandémie » dopent le marché du bien-être

Certaines entreprises semblent manifestement capitaliser sur une nouvelle catégorie de consommateurs : celles et ceux qui cherchent à dissiper les angoisses de la pandémie.

Pourquoi est-ce important ?

Le marché mondial du bien-être est en pleine expansion. Ce secteur, qui pèse 1.500 milliards de dollars, connaît une croissance annuelle de 5 à 10 %, grâce aux consommateurs qui se soucient de leur santé, forme physique, nutrition, apparence, sommeil… Autant de variables malmenées par la pandémie de coronavirus.

Bien avant que le Covid ne frappe, le stress avait déjà été identifié comme l’une des principales préoccupations des consommateurs. Maintenant, plus d’un an après le début de la pandémie, le niveau de pression psychologique a grimpé en flèche.

  • Des clients en stress Les fabricants de biens de consommation en ont bien pris note et ont ciblé les consommateurs anxieux avec des produits qui visent à apaiser les craintes. Avec un marketing ne se souciant pas de la nuance, l’étiquette antistress étant apposée sur tout, du maquillage aux voitures.
  • Une offre musclée Malmenée par les fermetures des salles de sports et la fuite des clients, l’industrie des clubs de gym doit mener un nouveau bras de fer avec les solutions tech d’entraînement sportif (Apple Fitness, Supernatural VR, etc). L’une des stratégies a alors consisté à augmenter les services personnalisés, avec des cours à la demande et en direct que les clients peuvent suivre depuis chez eux.
  • Plus qu’une crise passagère – Lors d’un sondage de 7.500 consommateurs dans 6 pays, 79% des répondants ont déclaré que le bien-être était important et 42% l’ont hissé en priorité absolue, rappelle McKinsey. Aux entreprises de répondre avec pertinence aux tendances lourdes (produits naturels, personnalisation, numérisation).

L’augmentation de l’intérêt et du pouvoir d’achat des consommateurs offre d’énormes possibilités aux entreprises, car les dépenses liées au bien-être personnel rebondissent, souligne le cabinet de conseil McKinsey.

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