Eric Trappier, PDG de Dassault Aviation : « Je ne vois pas pourquoi je donnerais du travail aux Belges aujourd’hui »

Après avoir acheté américain plutôt qu’européen pour moderniser sa force aérienne, la Défense belge aimerait beaucoup se greffer au projet de « Système de combat aérien du futur » européen, pour l’instant porté par la France, l’Espagne et l’Allemagne seulement. Un opportunisme qui passe mal, outre-Quiévrain.

Pourquoi est-ce important ?

Alors que notre force aérienne n'a pas encore ajouté à son ordre de bataille les F-35 achetés aux Américains, la ministre de la Défense Ludivine Dedonder a lancé la réflexion sur l'avion de combat qui lui succédera. Sa préférence semble aller au SCAF, le « Système de combat aérien du futur » transeuropéen, un projet soutenu par la France, l'Allemagne et l'Espagne.

Le couac : sauf qu'en France, on trouve fort de café que des pays qui ont fait le choix d'acheter américain s'intéressent soudainement au SCAF, au risque de mettre leur gain de sel dans un projet qui a déjà eu bien du mal à décoller.

  • Eric Trappier, PDG de Dassault Aviation, qui prend en charge la partie française du projet, s'y est en tout cas déclaré très défavorable alors qu'il était auditionné par la commission des affaires étrangères et de la défense du Sénat fran
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