Est-ce la fin d’une relation privilégiée entre le pilier de la démocratie capitaliste et la pétromonarchie salafiste ? Depuis la baisse de la production de pétrole annoncée par Riyad dans le cadre de l’OPEP, Washington ne décolère pas et compte bien se venger. De quoi nourrir la surenchère dans une relation qui touche le fond.
Vers un divorce houleux sous le signe du pétrole entre les États-Unis et l’Arabie saoudite

Pourquoi est-ce important ?
Les États-Unis et l'Arabie saoudite sont des alliés de longue date, mais cette relation privilégiée est sérieusement remise en question. À Washington, on ne digère pas que Riyad ait, dans le cadre de l'OPEP, refusé de collaborer pour maintenir un prix du pétrole relativement bas.Le contexte : au début du mois d'octobre, l'OPEP, l'organisation des pays exportateurs du pétrole, s'est mise d'accord pour réduire sa production de deux millions de barils par jour. Une mesure destinée à enrayer la baisse que commençait à amorcer le cours du brut, mais qui va donc à l'encontre de la volonté des consommateurs, en particulier des Américains et des Européens. Washington avait pourtant tenté de négocier avec l'Arabie saoudite, très influente au sein de l'OPEP et p
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