Un Black Friday bien rouge pour la bourse: des baisses record

L’apparition d’un nouveau variant a suscité de l’inquiétude dans les différentes bourses de la planète, de Paris à New York. Les cours ont plongé, et les bourses ont établi des records.

Nu ou Mu, ou encore Omicron pour d’autres : un nouveau variant, tant redouté par tant de personnes, est apparu, alors qu’une quatrième ou cinquième vague balaie déjà l’Europe. Et le variant n’a certainement pas laissé de marbre le marché des actions.

Aviation, pétrole, ou encore le bitcoin (pas une valeur boursière mais la crypto-monnaie a observé une chute également) ; de nombreux domaines sont touchés. Certaines actions plus que d’autres.

La fameuse bourse de New York, Wall Street, a connu le pire jour de l’année. Le Dow Jones perd 900 points, une baisse de 2,53%. La deuxième plus forte baisse de l’année a eu lieu en juillet, à hauteur de 2,09%. Les deux autres indices, le Nasdaq et le S&P 500 perdent tous deux environ 2,2%.

En Europe, les chutes sont encore plus vertigineuses. Paris termine sa pire journée depuis le 18 mars 2020, journée où le confinement (le tout premier) fut décrété. Un véritable krach avait alors eu lieu auprès de différentes bourses. Paris marquait alors -5,94%, aujourd’hui la chute est de 4,75%. Les autres bourses européennes terminaient aussi sur les chapeaux de roues : Londres a perdu 3,64%, Francfort 4,15% et Madrid 4,96%.

Le BEL20 a également perdu 2,62% (avec une chute de près de 6% pour ABInBev, plus grande chute des 20, comme l’horeca doit fermer plus tôt dès demain, entre autres raisons).

Une chute aussi pour le pétrole

En début d’après-midi, les deux types de pétrole avaient perdu entre 5 et 6% de valeur, écrivions-nous. Ce soir, ils affichent une perte bien plus spectaculaire. Le WTI américain a perdu 13,04%, et le Brent de la mer du Nord 11,55%. Le prix du baril, pour le premier, s’établit à 68,16 dollars, et 72,72 dollars pour le deuxième.

Plus