La stratégie belge étendue aux tests rapides

Vendredi, un premier lot de tests rapides est arrivé dans notre pays. Ces tests seront utilisés pour étendre la stratégie de testing actuelle. Les ministres de la Santé de notre pays en ont décidé ainsi. Dans un premier temps, ces tests rapides seront utilisés dans les hôpitaux, les centres de testing et chez les médecins généralistes.

Actuellement, dans notre pays, les gens ne sont testés pour le coronavirus que lorsqu’ils présentent des symptômes. Cette stratégie de tests est en place depuis le 21 octobre. Elle est née après que la pression sur les laboratoires, qui analysent les prélèvements, est devenue trop forte, alors qu’on testait tous ceux qui auraient pu être infectés par le virus.

15 à 20 minutes

Les ministres de la Santé de notre pays ont maintenant décidé d’ajuster à nouveau cette stratégie de tests, afin de relâcher la pression dans les centres de testing et les laboratoires. Le premier lot de tests rapides vient d’ailleurs d’arriver en Belgique.

Ces tests antigènes présentent un sacré avantage: leurs résultats sont connus dans un délai de 15 à 20 minutes alors que les tests PCR actuellement utilisés, doivent d’abord passer par un laboratoire avant que les résultats ne soient communiqués (quelques jours plus tard en général). La grande différence (à l’exception de la vitesse) réside dans la fiabilité des tests.

Assez fiable

Alors que les tests PCR sont très fiables, les tests d’antigènes le sont un peu moins. Les résultats ne sont pas toujours précis à 100%. Mais ils sont suffisamment fiables selon l’Agence fédérale des médicaments et des produits de santé (AFMPS), du moins pour les personnes qui ne font pas partie d’un groupe à risque.

Pour l’instant, les tests rapides ne seront donc pas utilisés dans les centres de soins résidentiels, car ces personnes sont des patients à haut risque. Où seront-ils alors utilisés ? Presque partout, mais progressivement.

Déploiement immédiat

Dans une première phase, les tests rapides seront utilisés dans les hôpitaux, les centres de test et chez les médecins généralistes. Là encore, la règle veut que seules les personnes présentant des symptômes ou d’importantes blessures puissent être testées. Les hôpitaux qui ont déjà des tests rapides en leur possession peuvent les utiliser immédiatement. Ailleurs, l’utilisation des tests rapides dépendra de la livraison.

Une deuxième phase commencerait au début du mois de décembre. Ensuite, les tests rapides pourront également être utilisés dans les écoles et pour les professions essentielles.

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