‘Il faut empêcher les revendeurs de cigarettes électroniques de duper les consommateurs’, préviennent les experts

Alors que l’OMS avait déjà tiré la sonnette d’alarme en janvier dernier, une étude récente démontre que les nuages de vapeur dégagés par les cigarettes électroniques exposent l’entourage du ‘fumeur’ à un tas de substances toxiques, mais aussi au Coronavirus. Les experts estiment également que des mesures ‘plus fermes’ devraient être mises en place pour empêcher les revendeurs de cigarettes électroniques de tromper les utilisateurs.

Aujourd’hui, les cigarettes électroniques représentent la consommation de tabac la plus répandue chez les jeunes, en grande partie parce qu’elles ont été commercialisées comme une alternative ‘sûre’ aux cigarettes ‘conventionnelles’.

Il faut dire que la e-cigarette remporte un franc succès. Dans un rapport publié en 2017 par les Centres américains de contrôle et de prévention des maladies (CDC), plus de la moitié des sujets avaient déclaré avoir été exposés à la fumée des cigarettes électroniques dans des lieux publics intérieurs ou extérieurs.

Seul problème, l’OMS et plusieurs études affirment que les cigarettes électroniques sont bel et bien nocives. Une enquête récente prouve aussi que les nuages de fumée provoqués par les cigarettes électroniques exposent davantage l’entourage du fumeur au Coronavirus.

Des consommateurs dupés?

Les experts déclarent qu’il est primordial de ne pas banaliser les cigarettes électroniques, qui jugent la situation ‘alarmante’. Dans une étude réalisée en 2016 et qui traitait des perceptions que les gens avaient sur la cigarette électronique, leurs utilisateurs ne se considéraient pas comme des ‘fumeurs’. ‘Oui, ça ressemble à de la fumée, mais  en réalité ce n’est que de la vapeur’, avait déclaré un jeune. 

‘Les efforts de lutte contre le tabagisme devraient également être orientés vers l’adoption d’une nouvelle législation visant à réglementer les pratiques commerciales de l’industrie des e-cigarettes afin, entre autres, qu’elles n’encadrent pas la communication pour minimiser ou tromper le public quant à la nocivité de leurs produits. Il faut les empêcher de tromper les consommateurs’, concluent les auteurs.

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