Disney+: pourquoi il ne faut pas se précipiter dessus

Depuis le 12 novembre, la plateforme de streaming spécialement estampillée ‘Disney’ est en ligne. Quoique ‘en ligne’ est un bien grand mot.

Le site est accessible depuis les États-Unis, le Canada et les Pays-Bas, en échange d’un abonnement à 6$99 par mois. La plateforme regroupera bien entendu les contenus produits par Disney, Pixar, Marvel, Star Wars et National Geographic. Entre un prix alléchant et le catalogue disponible, il y a donc de fortes chances que Disney+ rencontre son public.

Christine McCarthy, la directrice financière, annonce d’ailleurs un objectif de 60 à 90 millions d’abonnés dans le monde pour fin 2024. Et dès son premier jour de lancement, Disney+ affiche 10 millions d’abonnés au compteur.

Comme dans ses films, Disney semble nous vendre du rêve sur papier glacé avec cette plateforme. Toutefois, prenez garde.

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Oh ! Par mes moustaches, je suis en r’tard, en r’tard, en r’tard !

Si vous êtes fan de l’univers de Disney et que vous n’habitez pas dans un pays où la plateforme est déjà accessible, vous devez rester sur votre faim. Et la tentation d’utiliser un outil quelconque, comme un VPN, pour passer outre les limites géographiques peut-être grande.

Prenez garde. Disney+, comme les autres plateformes, tente de limiter ce genre de pratiques. Outre un VPN, vous devrez donc disposer d’un moyen de paiement basé dans le pays où vous affirmez être localisé. Sinon, vous n’obtiendrez pas d’accès. De plus, les droits d’auteurs concernant les œuvres cinématographiques font partie des méandres du droit au sein desquels on se perd vite. En effet, en utilisant un VPN, vous aurez potentiellement accès à du contenu pour lequel votre réel pays de résidence n’a pas les droits. Et vous surfez donc avec la légalité. Prudence.

De plus, outre un moyen de paiement basé dans le pays où la plateforme est déjà accessible et le VPN, vous allez devoir rentrer des informations personnelles, liées à votre adresse mail. Des informations que vous risquez de devoir bidouiller légèrement pour que la plateforme Disney+ ne se rende pas compte que vous lui mentez effrontément afin d’avoir accès à son contenu. Donc on surfe là encore avec les limites de la légalité, et en plus, vous risquez de corrompre vos chances d’avoir un vrai compte, en ordre, avec toutes les fonctionnalités, une fois la plateforme lancée dans tous les pays européens.

Tout vient à point à qui sait attendre, comme dit le proverbe.

Patience est mère de vertus

Même du côté des contenus, votre patience ne peut qu’être récompensée. En effet, Disney+ veut créer du contenu exclusif, ainsi qu’un ‘contenu généré par l’utilisateur’, lui aussi accessible au public. Il pourra prendre la forme de chats, de vidéos, de textes, de fichiers audio, et bien d’autres formats encore. Avant de vous lancer dans cette aventure de créateur, lisez bien les conditions écrites en tout petit. Disney se réserve des droits commerciaux et d’auteur presque inaliénables sur ces productions si elles se révèlent intéressantes.

Mais tout ce contenu met du temps à produire. Mieux vaut donc attendre que la plateforme soit accessible, légalement, en Belgique et en France, et d’avoir accès à un contenu neuf ainsi qu’à tous les Disney qu’on connaît par cœur, plutôt que de se lancer dans une course à l’échalote afin d’avoir accès à la plateforme à tout prix, en dépit d’un confort de visionnage à posteriori.

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