Xpeng, rival chinois de Tesla, veut conquérir le monde, à commencer par l’Europe dès 2022

Jusqu’à présent, Xpeng se cantonne quasi exclusivement à la Chine. Mais la société de voitures électriques voit bien plus loin. Elle vient de présenter ses ambitions sur le long terme: c’est du lourd.

L’objectif de Xpeng est clair: devenir un constructeur automobile d’envergure mondiale. Avec, sur le long terme, la volonté de vendre autant de voitures en Chine qu’ailleurs dans le monde.

« En tant qu’entreprise qui se concentre sur les opportunités mondiales, nous voulons être équilibrés avec notre contribution de livraison – moitié de la Chine, moitié de l’extérieur de la Chine – à long terme », a déclaré son vice-président Brian Gu à la CNBC.

Il n’a toutefois pas précisé le calendrier exact de Xpeng.

Le mois dernier, Xpeng a annoncé avoir produit un peu plus de 100.000 voitures au total depuis sa création, il y a six ans. A titre de comparaison, il avait fallu douze ans à Tesla pour atteindre pareilles chiffres. En 2020, l’entreprise d’Elon Musk en a vendu 500.000. Cette année, elle dépassera largement l’objectif des 750.000 livraisons qu’elle s’était fixé. Au troisième trimestre, le marché national (américain) de Tesla représentait 46,6 % de ses ventes totales, soit quasiment l’objectif annoncé par Xpeng.

Plusieurs nouveaux pays européens au menu en 2022

Actuellement, Xpeng est déjà présent en Europe, via la Norvège, généralement considéré comme le marché le plus profitable pour les vendeurs de voitures électriques sur le Vieux Continent grâce aux incitations gouvernementales. La société chinoise a commencé à y expédier ses véhicules il y a tout juste un an, en décembre 2020.

Nio, autre constructeur chinois de voitures électriques, a, lui, ouvert un magasin à Oslo en septembre. BYD est également entré sur le marché norvégien cette année. Cette autre société chinoise, soutenue par Warren Buffett, compte y écouler 1.500 véhicules d’ici la fin de l’année.

Lors de son interview, M. Gu a annoncé que Xpeng commencerait à envoyer ses voitures dans trois autres pays européens dès l’an prochain: les Pays-Bas, la Suède et le Danemark.

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