Un ‘no deal’ coûterait 20 milliards d’euros par an au secteur automobile européen

Le secteur automobile européen risque 110 milliards d’euros de dégâts s’il n’y a pas d’accord commercial entre l’Union européenne et le Royaume-Uni dans le cadre du Brexit.

Le secteur, représenté par l’association des constructeurs européens ACEA, réclame un accord de libre-échange ‘sans délai’, à quelques semaines de la fin de période de transition.

Selon l’ACEA, le commerce du secteur automobile entre l’UE et la GB risque 110 milliards d’euros de pertes entre 2020 et 2025 s’il n’y a pas d’accord. De nombreuses pertes d’emplois pourraient survenir dans un secteur qui fait vivre, selon l’ACEA, ‘14,6 millions de foyers’.

10% sur les voitures, 22% sur les camions

Sans accord, le commerce automobile entre les deux parties fonctionnerait selon les règles de l’OMC avec des droits de douane de 10% pour les voitures et de 22% pour les camionnettes et camions. La production sera plus chère et entraînera l’importation de pièces détachées de pays plus compétitifs.

Avant la crise du coronavirus, l’UE et la GB produisaient 18,5 millions de voitures par an. Cette année, 3,6 millions de véhicules ont été produits en moins en raison de la crise sanitaire.

Selon des estimations avec des tarifs douaniers de 10%, 3 millions d’unités pourraient ne pas être produites dans les cinq prochaines années entraînant des pertes de 52,8 milliards d’euros pour les usines britanniques et 57,7 milliards pour les usines de l’UE. Les fournisseurs seraient aussi touchés.

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