Tesla devient trader en énergie

Le constructeur automobile Tesla met en avant ses ambitions dans le domaine du stockage et du commerce de l’énergie en créant son propre bureau de négociation qui opérera sur les marchés internationaux de gros de l’électricité.

Le directeur de cette nouvelle branche de Tesla, Julian Lamy, qui travaillait auparavant chez le géant français de l’énergie EDF, a annoncé la création de cette unité sur LinkedIn. Son équipe participera activement au commerce mondial de gros de l’énergie, en partant des activités de Tesla dans le domaine du stockage des batteries, des panneaux solaires et de l’énergie éolienne.

L’un des principaux outils sera la plateforme commerciale numérique Autobidder, qui met en relation les utilisateurs des batteries Tesla (du Powerwall pour les particuliers aux Megapacks pour les entreprises). « Autobidder gère des centaines de mégawattheures d’actifs qui ont fourni des gigawattheures de services de réseau électrique dans le monde entier. Autobidder fonctionne à toutes les échelles : des générateurs résidentiels aux centrales électriques de 100 MW », peut-on lire sur le site web de Tesla.

Producteur d’électricité virtuel

Si ces batteries sont programmées pour envoyer collectivement leur surplus d’énergie au réseau électrique à un moment donné, une « alimentation électrique virtuelle » est créée avec laquelle les négociants en énergie de Tesla – ou plutôt leurs algorithmes – peuvent travailler. L’ambition de Tesla est que l’ensemble du processus soit entièrement automatisé grâce à l’intelligence artificielle (IA). Les candidats traders chez Tesla doivent donc être à l’aise non seulement dans le négoce de l’énergie, mais aussi dans la programmation et les algorithmes d’IA.

Le pupitre de négociation se concentrera sur les marchés américain, européen (y compris le Royaume-Uni) et australien. Tesla s’est lancé le mois dernier dans la fourniture d’électricité aux ménages en Allemagne.

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