Selon une étude récente de la société de cybersécurité Imperva, en 2022, près de la moitié de l’ensemble du trafic internet est provenue de bots.
Les robots s’emparent d’Internet : près de la moitié du trafic ne provient pas des humains
Pourquoi est-ce important ?
Les bots sont des programmes informatiques automatisés qui exécutent différentes tâches sur Internet. Ils sont utilisés à des fins diverses, telles que la collecte d'informations, la réalisation de cyberattaques et la diffusion de fausses informations. Bien que tous les bots ne soient pas malveillants, ils peuvent constituer une menace pour la sécurité et la vie privée des utilisateurs en ligne.Dans l’actu : l’étude a montré qu’en 2022, 47,4 % du trafic internet provenait de robots, tandis que les utilisateurs humains ne représentaient plus que 52,6 %.
- Mars 2022 a été un mois record : le trafic humain représentait alors un peu moins de la moitié de l’ensemble du trafic internet (49,3%).
- Les résultats de l’étude mettent en évidence la domination croissante des robots sur Internet. Ce qui soulève des questions quant à la nécessité d’améliorer les mesures de sécurité pour faire face à cette menace croissante.
Bons et mauvais robots
Le rapport établit une distinction entre les bons et les mauvais robots.
- La première catégorie concerne ceux qui remplissent des des fonctions utiles. Pensez à l’indexation des sites web pour les moteurs de recherche ou à la surveillance des performances des sites web.
- Les mauvais sont classés dans différentes sous-catégories, mais ils copient le comportement de l’utilisateur humain. Pensez aux mouvements et aux clics de souris pour tromper leur détection. Les « bad bots » utilisent des logiciels d’automatisation de navigateur ou des logiciels malveillants installés dans de vrais navigateurs pour se connecter à des sites.
Selon Karl Triebes d’Imperva, « les bots se sont développés rapidement depuis 2013, mais avec l’essor de l’IA générative, la technologie évoluera encore plus vite et de manière plus inquiétante au cours des dix prochaines années. Par conséquent, les perturbations commerciales et l’impact financier causés par les mauvais bots augmenteront de manière significative dans les années à venir. »
(OD)