‘Les gens ne se rendent pas compte à quel point les salons sont cruciaux pour l’économie’

Febelux, l’association professionnelle des salons, congrès et événements, plaide en faveur d’un redémarrage rapide du secteur mis à l’arrêt par la pandémie de Covid-19. Ces rencontres pour le business ont un « impact économique énorme », souligne-t-elle mardi.

« Pour de nombreuses entreprises, les salons sont le moyen le plus efficace d’échanger des idées avec un nombre important de clients (potentiels) de manière très ciblée et dans un court laps de temps », explique Febelux. « Dans les foires commerciales, il ne s’agit pas seulement de présenter des produits existants ou nouveaux, il s’agit surtout de faire des affaires ».

D’après Febelux, les entreprises qui utilisent une bonne communication autour des salons réalisent 20% et plus de leur chiffre d’affaires annuel grâce à leur(s) participation(s) aux salons. Il y a aussi des dizaines d’indépendants, de constructeurs de stands, de traiteurs, de décorateurs, et d’éditeurs qui dépendent de ces événements. Salons et congrès sont un important multiplicateur local. Pour chaque euro investi, sept sont dépensés dans l’économie locale (restauration, taxis, etc.).

Etablir son réseau

« Beaucoup de gens ne se rendent pas compte de l’impact de l’organisation d’un salon. L’impact économique direct d’un salon comme Matexpo peut facilement atteindre 25 à 30 millions d’euros », illustre Gregory Olszewski, Managing Director de Matexpo. « Les salons sont nécessaires pour entretenir le réseau de clients, pour montrer les tout derniers produits à un public intéressé et pour stimuler les ventes », poursuit-il.

Pour montrer leur bonne volonté, les organisateurs de salons et de congrès se disent parfaitement capables de mettre en œuvre un « Crowd Management » en ayant recours à la préinscription, à des créneaux horaires et des indications de marche à suivre obligatoires.

« Il est crucial pour l’exposant, le visiteur et le secteur lui-même qu’à partir du 1er septembre, les salons et congrès puissent à nouveau avoir lieu », conclut Gerard van Os, président de Febelux.

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