L’ancien président Egbert Lachaert se penche sur le congrès de renouvellement de l’Open Vld : « La liberté n’est pas la réponse à tout »

Egbert Lachaert, président de l’Open Vld dans un passé récent, plaide en faveur d’un nouveau récit libéral. Il souhaite que le parti travaille dans ce sens avant le grand congrès de septembre. « Notre libéralisme a trop dérivé vers l’histoire de la liberté et de la joie, ce qui en fait une histoire d’égoïsme à long terme », explique-t-il dans un article d’opinion paru dans De Standaard.


Principaux renseignements

  • L’Open Vld est occupé à préparer son grand congrès de septembre. Le parti souhaite y lancer un nouveau nom et redéfinir les valeurs libérales.
  • Si l’on en croit l’ancien président Egbert Lachaert, ces valeurs seront différentes de celles du passé.
  • Il préconise de ne plus se focaliser aveuglément sur la liberté, mais de la lier à la responsabilité.

Après le résultat désastreux d’à peine 7,7 pour cent aux élections du 9 juin, l’Open Vld semblait avoir touché le fond. Mais rien n’est moins vrai. Dans le dernier grand sondage, le parti n’obtient même que 6 pour cent. De plus, le spectre bleu foncé du président du MR, Georges-Louis Bouchez, envisage ouvertement un MR flamand.

Nouvelles valeurs libérales

La relance du parti libéral est prévue pour septembre. Un congrès est d’ailleurs prévu à cette date. L’Open Vld y sera rebaptisé. Si cela dépend de l’ancien président Egbert Lachaert, de nouvelles valeurs libérales y seront également définies.

« Si, à la fin, nous nous contentons de conclure que nous sommes pour moins d’impôts et moins de gouvernement et que nous sommes éthiquement progressistes, alors nous ne disons rien de nouveau. Les évolutions de la société nécessitent une réflexion plus approfondie, sinon les gens se dirigeront davantage vers les extrêmes », ajoute DS.

Responsabilité

Ce faisant, Lachaert veut clairement s’éloigner de l’individualisme. « En fin de compte, une personne ne vit jamais seule, et cela s’accompagne également d’un devoir de responsabilité. Si la société d’aujourd’hui ne se sent plus aussi sûre et stable, c’est parce que nous avons quelque peu perdu nos valeurs communes », explique-t-il.

Et il est clair que la liberté n’en fait plus partie. « La liberté n’est pas la réponse à tout (…) La liberté sans responsabilité envers la société et la communauté est déstabilisante », ajoute-t-il. « Je constate que nous avons démantelé ce monde sans le remplacer par un autre cadre de valeurs ou de sens.

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