Principaux renseignements
- Le chancelier britannique donne la priorité au renforcement des liens commerciaux avec l’UE plutôt qu’à la poursuite d’un accord avec les États-Unis.
- Le Parti conservateur affirme que la conclusion d’un accord sans droits de douane avec les États-Unis devrait être prioritaire par rapport à l’UE, en citant la croissance économique comme priorité absolue.
- Des signaux positifs ont été émis par certains responsables américains concernant un éventuel accord commercial avec le Royaume-Uni, mais l’incertitude continue d’affecter les investissements dans l’économie britannique.
Le chancelier britannique estime que le renforcement des liens commerciaux avec l’UE devrait être une priorité plus importante que la poursuite d’un accord avec les États-Unis. Tout en reconnaissant les discussions en cours avec les responsables américains en vue de parvenir à un accord mutuellement bénéfique, Reeves a insisté sur l’importance de reconstruire les relations avec les voisins et les partenaires commerciaux les plus proches du Royaume-Uni en Europe. Elle a souligné l’importance de ces relations pour les emplois et les consommateurs britanniques. La position de la chancelière reflète la réalité : l’UE reste le principal partenaire commercial du Royaume-Uni. Alors que le gouvernement travaille activement à la conclusion d’un accord commercial avec les États-Unis, Mme Reeves souligne son souhait d’un commerce « libre et équitable » et d’une coopération plus approfondie dans des domaines tels que la technologie.
- Toutefois, le parti conservateur maintient que la conclusion d’un accord avec les États-Unis devrait avoir la priorité sur l’UE. Il affirme qu’il existe déjà un accord sans droits de douane avec l’UE, ce qui rend un accord avec les États-Unis plus crucial pour la croissance économique.
Critique des libéraux démocrates
Les libéraux-démocrates, quant à eux, critiquent l’approche du gouvernement pour son manque d’action concrète, soulignant la disparité entre les paroles et les actes en ce qui concerne la stimulation du commerce avec l’Europe. Reeves a exprimé sa compréhension du désir du président Trump de remédier aux déséquilibres commerciaux mondiaux par le biais de droits de douane, reconnaissant des similitudes dans les préoccupations des gouvernements américain et britannique, qui découlent de la frustration des électeurs à l’égard de l’économie. Le Royaume-Uni est confronté à un taux de droits de douane de 10 pour cent sur les marchandises exportées vers les États-Unis et négocie activement un accord visant à réduire ce fardeau.
- Des signaux positifs ont été émis par certains responsables américains concernant la possibilité d’un accord commercial avec le Royaume-Uni. Toutefois, Reeves a reconnu les tensions existantes sur les marchés mondiaux et l’impact négatif de l’incertitude sur l’investissement dans l’économie britannique.
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