Principaux renseignements
- Jaguar Land Rover n’a pas l’intention d’établir des installations de production de véhicules aux États-Unis.
- L’entreprise n’a pas l’intention de construire des voitures aux États-Unis. Même si elle n’a pas d’usines de fabrication dans ce pays, elle y a interrompu ses livraisons temporairement. Cette pause est survenue après l’annonce initiale des droits de douane par le président Trump.
- D’autres constructeurs de voitures de luxe, tels que Mercedes-Benz et Stellantis, ont également choisi de ne pas publier de prévisions de bénéfices. Cette décision est due à l’incertitude concernant la politique commerciale.
Jaguar Land Rover (JLR), le constructeur automobile britannique, a révélé qu’il n’avait pas l’intention de construire des usines aux États-Unis. Cette décision intervient alors que les politiques commerciales du président Trump et l’instauration de droits de douane à l’importation suscitent de plus en plus d’inquiétudes. Ces préoccupations ont un impact direct sur l’industrie automobile mondiale. Lors d’un commentaire sur les résultats trimestriels, le PDG de JLR a souligné que l’entreprise maintiendrait sa production en dehors des États-Unis. Et ce, pour le moment. Un porte-parole a par la suite confirmé cette information à la BBC.
Mercedes, Stellantis et Ford également touchés par les droits de douane
En avril, Jaguar avait temporairement interrompu ses exportations vers les États-Unis en raison des droits de douane annoncés, mais les exportations ont depuis repris. L’incertitude entourant la politique commerciale américaine incite de plus en plus de constructeurs automobiles à ne pas oser donner de prévisions financières. Jaguar Land Rover n’est pas le seul dans ce cas : des marques telles que Mercedes-Benz et Stellantis (la société mère de Chrysler) restent également prudentes. Ford a indiqué que les droits d’importation lui coûteraient environ 1,5 milliard de dollars cette année.
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