CRYPTORAMA: l’actu crypto à ne pas manquer ce lundi

#CRYPTORAMA? Nouvelle semaine, nouveau survol quotidien de l’univers exotique du bitcoin et de la blockchain. Bon voyage!

1. La révolution monétaire numérique s’accélère en Chine: l’e-yuan proposé par le géant Alipay

On savait déjà que la Chine était la première grande économie dans le monde à tester officiellement une devise légale sous forme digitale, une monnaie numérique de banque centrale (MNBC) que nous surnommons l’e-yuan. Marqué de l’effigie de Mao comme ses homologues en papier, cet argent dématérialisé s’utilise via smartphone avec l’application de la Banque populaire de Chine. Ce lundi, c’est le géant du paiement mobile chinois Alipay (Ant Group) qui annonce rejoindre l’expérience, en permettant à certains de ses utilisateurs de lier leur compte à celui de la banque centrale, relaie le China Securities Journal (consulté via traduction). De nombreux experts estiment que la participation d’un acteur comme Alipay à la version bêta n’est pas seulement une bonne nouvelle pour le test du yuan numérique, mais offre également de grandes opportunités pour l’entreprise. En particulier dans des scénarios d’internationalisation des activités commerciales, souligne le CSJ.

2. Le dogecoin plus ‘googlé’ dans le monde que le bitcoin

‘Il n’y a rien de plus troublant pour le bien-être et le jugement que de voir un ami devenir riche’, écrivait l’historien des bulles, Charles Kindleberger. Serait-ce la principale raison pour expliquer que le crypto-mème du DOGE attire ces derniers jours plus de curieux que le BTC ? En tout cas, depuis la semaine passée, les internautes dans le monde recherchent plus souvent des nouvelles concernant le dogecoin que le bitcoin, selon les statistiques de Google Trends. Il faut dire que les médias ne cessent d’en parler (on plaide ‘coupable’ naturellement) mais comment faire autrement face à cette cryptomonnaie qui a débuté l’année 2021 à 0,004681 $ et s’échange actuellement contre 0,5163 $. Autrement dit, un rendement de près de 11.000% (!) pour quiconque en possédait déjà dès le 1er janvier. Et on ne rappellera pas ici la relation insensée entre ce dogecoin et le patron de Tesla et SpaceX…

3. Elongate ou l’émergence des oeuvres crypto-caritatives

La communauté de la crypto ferait apparemment preuve de générosité en ces temps de marchés souvent haussiers. Prenons pour exemple Elongate, un projet de cryptomonnaie lancé le 4 mai sur le ton de la parodie en référence à vous devinez qui, mais qui a déjà récolté depuis 2 millions de dollars pour divers programmes d’aide tels que Children International, Action Against Hunger, Human Relief Foundation… Malgré des débuts aux allures de mème, Elongate est rapidement devenu un acteur en vue sur ce marché des organismes de bienfaisance recourant à cryptographie. Le projet revendique quelque 350.000 détenteurs dans le monde.

Un autre projet londonien, la plateforme de financement décentralisée (DeFi) Munch, a collecté plus d’un million de dollars en deux semaines pour soutenir des causes dans les pays en développements. Munch applique des frais de transaction de 10% à chaque achat ou vente effectué, la moitié étant convertie en Ether (ETH) et automatiquement reversée à une association caritative.

4. Nouvelle métamorphose pour le protocole Bitcoin

Contrairement au discours des adversaires qui a peu innové depuis 2013, le protocole Bitcoin poursuit son évolution. Si le sujet reste technique pour celles et ceux qui n’ont pas quelques bases en réseautique et informatique, le site Coin Academy offre une bonne synthèse sur la mise à jour de Bitcoin nommée Taproot. Taproot est une soft fork, une modification de certaines règles de consensus qui préserve la comptabilité avec les nœuds qui continueraient à suivre uniquement l’ancien protocole. Elle vient notamment améliorer l’efficacité en économisant de l’espace de bloc (autrement dit en épargnant aussi des frais de transaction) car elle permet de ne plus révéler toutes conditions d’un script qui déverrouille les bitcoins lors d’une transaction.

Capture d’écran du meet-up Bitcoin Liège – Youtube / Bitcoin.fr

5. Les cartes cryptos de ces footballeurs belges se vendent entre 15.000 et 40.000 $ chacune

Lancé en version bêta il y a deux mois, le jeu One Shot League ressemble à une version de Football manager mais calqué sur le championnat de la Jupiler Pro League, avec des cartes numériques de véritables footballeurs, le tout développé en partenariat avec Sorare, une plateforme gaming utilisant Ethereum. Tout l’intérêt de la blockchain est de permettre aux joueurs de posséder ces cartes, qui ne sont ni copiables ni falsifiables. Le système permet alors d’établir la rareté de ces dernières mais permet aussi de les échanger sur plusieurs places de marché d’actifs numériques. Et elles ne sont pas données. Parmi les plus coûteuses, on retrouve notamment la carte estimée ‘unique’ du gardien Maarten Vandevoordt du club de Genk, revendue récemment 34.625 dollars. Autre carte unique, celle de l’attaquant du Standard de Liège, Jackson Muleka, qui a changé de propriétaire pour 27.675 dollars. Ou encore, pour limiter les exemples, Julien De Sart, milieu de terrain à Courtrai, dont le collectible a été échangé contre 15.796 dollars. À titre de comparaison, la carte du Diable rouge Thibaut Courtois, actuellement gardien du Real Madrid, jugée ‘super rare’, a été acquise pour la première fois il y a un mois pour 13.806 dollars.

One Shot League (Sorare, Ubisoft, Jupiler Pro League)

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NDLR: L’article #CRYPTORAMA mêle curation et veille sectorielle; les informations y étant relayées ne reflètent donc pas forcément celles de la rédaction de Business AM.

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