Ce mercredi 4 septembre marque le jour J de l’échéance du bon d’État à un an lancé en 2023. Les Belges qui y ont souscrit peuvent donc s’attendre à récupérer leur mise, ainsi qu’une plus-value.
Dans l’actu : la semaine est chargée en matière de bons d’État.
- D’une part, le bon d’État à un an émis en septembre 2023 arrive à échéance, l’Agence fédérale de la dette s’apprête donc à verser aux souscripteurs les montants investis, intérêt inclus.
- D’autre part, un nouveau bon d’État va être proposé aux Belges ce jeudi. Son rendement net est de 1,93 %.
Quand l’argent arrivera-t-il sur les comptes ?
Assorti d’un coupon brut de 3,3%, le bon d’État à un an de septembre 2023 touche à sa fin aujourd’hui. Les Belges qui y ont souscrit peuvent donc s’attendre à récupérer leurs billes dès ce mercredi, ou presque.
- L’Agence de la dette a prévenu que « le moment exact où le montant apparaîtra sur le compte des épargnants peut varier d’une banque à l’autre. »
- Il se peut donc que certains doivent attendre jusqu’à demain pour voir leur investissement réapparaitre sur leur compte.
- Plusieurs banques ont tout de même assuré que les investisseurs du bon d’État verront le montant nominal de la souscription initiale augmentée des intérêts dès ce mercredi sur le compte.
Pour rappel : grâce au précompte mobilier temporairement réduit (15%), le taux d’intérêt net du bon d’État à un an s’élevait à 2,81%, soit bien plus que celui de 2024 et son 1,93% net (2,75% brut).
- C’est d’ailleurs ce qui avait provoqué un engouement important auprès des Belges.
- Dans les faits, cela se traduit par une somme récupérée de 25.702,5 euros dans le cas d’un investissement de 25.000 euros.
Réinvestir dans le nouveau bon d’État, la bonne idée ?
L’Agence de la dette ne perd pas de temps puisqu’elle propose, à ceux qui seraient intéressés d’investir ou de réinvestir, de souscrire à un nouveau bon d’État dès cette semaine.
- Celui-ci, d’une durée d’un an également, sera disponible à compter du 5 septembre 2024.
- Son taux net sera de 1,93%.
- Il sera possible d’y souscrire jusqu’au 12 septembre via l’Agence de la dette directement ou jusqu’au 13 septembre via l’un des 14 établissements placeurs : Abn Amro, Belfius, Beobank, BNP Paribas Fortis, Crelan, Degroof Petercam, Deutsche Bank, ING, KBC, Keytrade Bank, Me Direct, Nagelmackers, Leleux et VDK.
- En passant par l’Agence, vous bénéficierez d’une gestion gratuite via le service des Grands Livres. Si vous optez pour une banque, vous êtes susceptible de devoir payer des frais de garde, mais si plusieurs ont déjà indiqué ne pas le faire.
Zoom avant : le nouveau bon d’État à un an et son taux d’intérêt de 2,75% brut est soumis au régime fiscal normal. Autrement dit, à un précompte mobilier de 30%. Son taux d’intérêt net est donc de 1,93%, soit bien moindre que celui proposé par plusieurs banques.
- Chez ING, Belfius ou KBC, vous pouvez placer votre argent sur un compte à terme à un an (13 mois) et bénéficier d’un rendement net de 2,66%.
- Attention que dans ce cas-ci, vous ne pourrez retirer votre argent avant l’échéance sous peine de pénalités qui pourraient réduire fortement votre rendement.
- Vous pouvez également souscrire à un bon de caisse, une sorte de prêt à la banque qui bénéficie d’une protection des dépôts de 100.000 euros. Et c’est ici que les taux d’intérêt sont plus intéressants que le bon d’État : avec 2,17% net pour un bon de caisse à un an chez KBC, 2,10% pour CPH, Belfius et VDK et 2,03% pour BNP Paribas Fortis.
- Enfin, les comptes d’épargne traditionnels. Certaines banques proposent des taux très intéressants, notamment Santander et son taux net de 2,85% – grâce en grande partie à la prime de fidélité (1,80%). Il vous faudra donc laisser votre argent pendant un an pour profiter du taux de 2,85%.
- D’autres comptes proposent des intérêts plus importants, notamment VDK avec jusqu’à 3,15%, mais ils sont réservés à de très petits versements mensuels, de l’ordre de 500 euros.
En résumé : avec un taux d’intérêt de 1,93% net, le nouveau bon d’État à un an se veut beaucoup moins alléchant que celui de l’année dernière. D’autres options plus intéressantes existent.