Jambon souhaite une exonération de l’impôt sur les plus-values pour ceux qui détiennent des actions en portefeuille depuis au moins 10 ans

Le projet de loi sur l’impôt sur les plus-values prévoit une exonération pour ceux qui détiennent leurs actions pendant plus de dix ans. Jan Jambon (N-VA), ministre des finances, souhaite ainsi inciter les Belges à réaliser des investissements à long terme.


Principaux renseignements

  • Selon le projet de loi de Jambon, les investisseurs ne devront pas payer d’impôt sur les plus-values pour les actifs financiers qu’ils détiennent pendant plus de 10 ans.
  • Le projet de loi prévoit également la suppression de la taxe Reynderstaks, qui frappe les fonds investissant plus de 10 pour cent en obligations. M. Jambon souhaite ainsi éviter que les investisseurs en fonds ne paient deux fois des impôts.
  • Le ministre des finances clarifie également l’application de l’impôt sur les plus-values pour les personnes détenant une participation d’au moins 20 pour cent dans une entreprise.

Actualité : Lors des négociations gouvernementales, les partis de l’Arizona ont décidé qu’il y aurait un impôt sur les plus-values. Le projet de loi relatif à la « contribution de solidarité » est prêt. De Tijd a pu le constater.

  • Les investisseurs privés devront payer un impôt de 10 pour cent sur les plus-values réalisées. Une exonération est toutefois prévue jusqu’à 10.000 euros par an. En outre, l’accord de coalition prévoit la déductibilité des pertes en capital au cours de l’année, sans possibilité de transfert.
    • Les actifs financiers suivants sont couverts par la « contribution de solidarité » : actions cotées et non cotées, obligations, instruments du marché monétaire, produits dérivés, fonds d’investissement et ETF (trackers).
    • La cotisation s’applique également aux contrats d’assurance (assurance épargne et investissement), aux crypto-monnaies et aux devises.
      • À noter : Pour compenser la taxe sur les plus-values, le gouvernement réduit la taxe sur les primes d’assurance de 2 à 0,7 pour cent.
    • Pour éviter la double imposition des fonds, le Reynderstaks – une taxe sur les fonds investissant plus de 10 pour cent en obligations – sera supprimé.
    • Les fonds de pension, les polices d’assurance collective et les produits d’épargne retraite individuels (polices d’assurance et fonds d’épargne retraite) seront exonérés de l’impôt sur les plus-values.
  • Les plus-values seront comptabilisées à partir du 31 décembre 2025 ou sur la base du prix d’achat, le montant le plus élevé étant retenu. Le paiement de frais ou de taxes n’est pas pris en compte.
    • Ce sont les banques qui percevront cette taxe. Les personnes qui souhaitent faire valoir leur exonération de 10 000 euros et les pertes doivent le faire par le biais de leur déclaration d’impôts.

Les investisseurs privés peuvent éviter l’impôt sur les plus-values

Zoom sur : Jambon mentionne dans le projet de loi « un régime spécial pour les plus-values réalisées 10 ans après l’acquisition des actifs financiers auxquels elles se rapportent ».

  • Cette exonération devrait inciter un bon propriétaire à poursuivre des investissements à long terme et ne s’applique donc pas à ceux qui ont un intérêt substantiel.

Ceci est également le cas : Il existe un régime spécial pour les personnes qui possèdent au moins 20 pour cent des actions d’une société. Dans ce cas, l’exonération s’applique jusqu’à 1 million d’euros. Une fois que la plus-value réalisée dépasse ce plafond, un système progressif s’applique. Les plus-values comprises entre 1 et 2,5 millions d’euros sont taxées à 1,25 pour cent. Le taux d’imposition passe à 2,5 pour cent pour les plus-values comprises entre 2,5 et 5 millions d’euros et à 5 pour cent pour les plus-values comprises entre 5 et 10 millions d’euros. Les plus-values supérieures à 10 millions d’euros seront taxées à 10 pour cent.

  • Le projet de loi clarifie désormais l’application de l’impôt sur les plus-values pour les personnes détenant une participation importante dans une entreprise. Au cours des derniers mois, Forwards et MR ont chacun donné leur propre interprétation de cette question.
    • Pour les socialistes, une personne détenant une participation de 19 pour cent paie la totalité de l’impôt à partir de 10 000 euros, tandis que le MR ne paie l’impôt qu’à partir d’une plus-value de 10 millions d’euros.
  • Jambon a élaboré une solution provisoire. Par exemple, ces 20 pour cent seront calculés sur la base de toute la famille jusqu’au quatrième degré, et il sera possible de remonter dix ans en arrière. Cela permettra de protéger les fondateurs d’entreprises de grande envergure qui ne détiennent plus 20 pour cent de leur entreprise aujourd’hui en raison de l’entrée de capitaux privés, alors qu’ils en détenaient, par exemple, huit ans plus tôt.

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