Le bon d’État de Van Peteghem a rapporté près de 22 milliards d’euros, un record, alors que l’on n’en espérait que 5 milliards. Mais notre pays n’est pas le seul à voir les avantages d’une telle opération pour aider à financer ses emprunts : d’autres en Europe l’ont également bien compris.
Le bon d’État belge n’est pas un cas isolé : le phénomène séduit les gouvernements d’Europe pour se financer auprès du citoyen

Pourquoi est-ce important ?
Lancer des bons d'État représente une arme puissante dans l'arsenal financier des gouvernements. Cela leur permet de lever des fonds massifs directement auprès du citoyen pour alimenter leurs opérations et leurs projets, tout en bénéficiant de taux d'intérêt avantageux, presque comme un emprunteur privilégié. Mais attention, cette arme à double tranchant nécessite une gestion éclairée pour éviter le piège de l'endettement excessif et les tourments financiers qui l'accompagnent. Un équilibre délicat qui ne tolère ni la négligence ni l'excès.L'essentiel : La popularité des bons d'État chez les gouvernements d'Europe.
- L'Italie a tapé fort en juin avec son obligation commerciale « BTP Valore » : 18 milliards d'euros levés. Celle-ci fera son retour le mois prochain avec une deuxième vente auprès des citoyens.
- Le Portugal a augmenté le montant de sa dette vendue aux investisseurs particuliers de 11 milliards d'euros au cours des douze mois précédant juillet.
- En Hongrie, les épargnants ont augmenté leurs avoirs
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