La Chine sanctionne sévèrement 28 proches de Trump, dont Mike Pompeo et Steve Bannon

Alors que Trump et son administration viennent tout juste de terminer leur mandat, la Chine a décidé de sévir. 28 membres de l’équipe du désormais ex-président des États-Unis sont concernés.

Parmi les 28 personnes concernées, on retrouve l’ex-secrétaire d’État Mike Pompeo, l’ancien secrétaire à la sécurité nationale John Bolton et les anciens conseillers de Trump Steve Bannon (gracié ce matin) et Peter Navarro.

‘Ces personnes et les membres de leur famille immédiate sont interdits d’entrer en Chine continentale, à Hong Kong et à Macao. Ces personnes, ainsi que les entreprises et les institutions qui leur sont associées, ne peuvent pas non plus faire des affaires avec la Chine’, a déclaré le ministère chinois des Affaires étrangères dans un communiqué.

Pékin justifie ces sanctions par leurs ‘intérêts politiques égoïstes, leurs préjugés et leur haine contre la Chine et leur manque de considération pour les intérêts des peuples chinois et américain’, lit-on dans le communiqué.

Qualifiés par le ministère chinois comme des ‘politiciens anti-Chine’, ils auraient ‘planifié, promu et exécuté une série de mouvements insensés qui ont gravement interféré dans les affaires intérieures de la Chine, miné les intérêts de la Chine, offensé le peuple chinois et gravement perturbé les relations sino-américaines’.

‘Génocide’ contre les Ouïghours

Cette annonce survient au lendemain des fortes déclarations de Mike Pompeo au sujet du traitement subi par la communauté ouïghour en Chine. L’ancien secrétaire d’État américain avait accusé la Chine de ‘commettre un génocide’.

‘J’ai toutes les raisons de croire que ce génocide est toujours en cours et que nous sommes témoins d’une tentative systématique de destruction des Ouïghours par l’État-parti chinois’, avait ajouté le chef de la diplomatie américaine.

Outré, Pekin avait vivement réagi mercredi, qualifiant les propos de Pompeo de ‘mensonges absurdes et éhontés’. Les sanctions ont donc suivi.

L’été dernier, avant son élection, Joe Biden avait lui aussi utilisé le terme ‘génocide’. Son secrétaire d’État Anthony Blinken a confirmé mardi qu’il considérait, comme Pompeo, que la Chine s’adonnait à un génocide.

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