Au tour de l’Union européenne de prendre des sanctions contre Hong Kong

La loi sur la sécurité nationale à Hong Kong est décriée dans le monde entier. Nombreux sont ceux qui considèrent qu’il s’agit d’une atteinte à l’autonomie de la cité-État. Les États-Unis, le Canada ou encore le Royaume-Uni ont déjà décidé de sanctions. L’Union européenne leur a emboîté le pas ce mardi.

La discussion sur de possibles sanctions a été compliquée. Les États membres étaient tous d’accord de dire que la Chine avait outrepassé les libertés et les droits accordés à Hong Kong lors de l’accord de cession avec le Royaume-Uni. Mais des divisions ont éclaté sur le besoin ou non de tenir tête à Pékin, un partenaire commercial important.

Ils se sont toutefois accordés ce mardi sur une série de mesure, fortement soutenue par la France et l’Allemagne. Dans le premier volet des sanctions, l’Europe a décidé de limiter les exportations de technologies qui pourraient être utilisées pour ‘la répression interne, l’interception des communications internes ou la cybersurveillance’. Le ministre allemand des Affaires étrangères, Heiko Maas, a déclaré que cette mesure devrait aussi permettre de contrôler l’exportation d’armes, ‘y compris celles à double usage, civil et militaire’.

Dans un second volet, l’UE va adopter des mesures pour venir en aide à la population hongkongaise. De cette manière, les demandes de visas, de bourses ou d’échange universitaire seront facilitées.

Contrairement au Royaume-Uni, le Canada ou à la Nouvelle-Zélande, l’accord européen ne traite d’une possible suspension des extraditions.

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