Amazon et Space X en pleine guerre des étoiles: Musk ‘bloque’ littéralement le ciel

La société Blue Origin du fondateur d’Amazon, Jeff Bezos, est en guerre avec Space X. Selon Bezos, Elon Musk bloque l’avancée de son projet de voyage touristique spatial à cause d’un changement de permis de Space X.

Dans l’actualité: Une joute verbale s’est déroulée entre Jeff Bezos, fondateur de Blue Origin, et Elon Musk, CEO de Space X.

Ce qu’ils se sont dit: Bezos accuse Musk d’étouffer littéralement toute concurrence en suspendant ses satellites si bas qu’aucun satellites ne peut atteindre cette altitude.

De quoi s’agit-il? Space X travaille à un Wi-Fi satellitaire nommé Starlink. Le principe est d’envoyer des milliers de satellites dans l’espace pour apporter du Wi-Fi partout dans le monde et particulièrement dans les zones plus rurales. Il y en a déjà un millier dans la haute atmosphère. Mais Musk voudrait maintenant les placer en orbite à une plus basse altitude.

Pour quelle raison? En suspendant les satellites plus bas, Elon Musk s’assure que lorsqu’ils seront obsolètes, ils seront attirés plus rapidement par l’attraction terrestre. Ils reviendront alors sur terre plus rapidement. Cela a l’avantage de ne pas trop polluer l’espace avec des milliers de satellites. En outre, c’est aussi intéressant pour les voyages dans l’espace. Trop de débris et d’anciens satellites dans l’espace peuvent être un danger pour les véhicules spatiaux et les personnes qu’ils transportent. Les satellites pourraient facilement les percuter. En le rapatriant sur terre rapidement, cela diminue le danger.

Quel est alors le problème avec Bezos ? En envoyant des milliers satellites dans une nouvelle région plus basse, Elon Musk cherche en réalité à s’accaparer une place voulue par Bezos. Le projet Starlink s’oppose donc au projet Kuiper de Bezos, qui vous l’avez compris, veut aussi proposer un internet haut débit par satellite.

Qu’a répondu Musk? Il s’est quelque peu moqué des volontés de protestation de Bezos. Pour Musk, le projet Kuiper n’en est qu’à ses débuts. À suivre donc.

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