Pour les entreprises du secteur de l’énergie, « introduire une réduction de la TVA sur les factures d’énergie au 1er février n’est pas réaliste »

Bien qu’il n’y ait pas encore d’accord politique sur les éventuelles mesures fiscales visant à réduire les factures d’énergie, le secteur de l’énergie affirme déjà qu’une réduction de la TVA, ou toute autre réduction de facture, à partir de mardi prochain, le 1er février, est « techniquement et pratiquement impossible ».

Plusieurs hommes politiques, dont le ministre des Finances Vincent Van Peteghem (CD&V), ont plaidé ces derniers jours pour une mesure fiscale qui aurait un effet immédiatement visible sur la facture des citoyens. Mais selon l’organisation faîtière de l’énergie Febeg, cela est irréalisable. Les compagnies d’énergie ne proposent pas le 1er février ou le 1er mars, mais le 1er avril comme date idéale de démarrage.

Période d’ajustement

« Une réduction de la TVA sur les factures d’énergie, ou toute autre mesure d’ailleurs, nécessite du temps pour éviter le chaos sur le marché », indique la Febeg dans un communiqué. « Toute la communication vers nos clients et le gouvernement doit être adaptée, comme les prix, les promotions, les sites web, les comparateurs de prix, les factures d’avance et de règlement, les contrats et les transferts au gouvernement. Des dizaines de processus internes doivent être ajustés et testés. La mise en œuvre de tous ces ajustements de manière qualitative et claire pour le client prend suffisamment de temps. »

« Nous demandons au gouvernement, quelle que soit sa décision, de choisir une mesure mûrement réfléchie, avec des critères juridiques solides, et de donner aux fournisseurs jusqu’au 1er avril pour la mettre en œuvre », déclare Marc Van den Bosch, directeur général de Febeg.

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