Pour le chef de l’AIE, l’OPEP+ a marqué un but contre son camp : « Nous sommes dans la première crise énergétique véritablement mondiale »

Début octobre, l’OPEP+ a annoncé qu’il allait réduire sa production de pétrole en novembre. Une manœuvre destinée à faire remonter les prix. Toutefois, le directeur de l’Agence internationale de l’énergie (AIE) estime que c’est une erreur.

Pourquoi est-ce important ?

Immédiatement après l'annonce du cartel pétrolier, les États-Unis étaient montés au créneau. Pour Washington, cette opération serait avant tout bénéfique à la Russie, qui va pouvoir tirer davantage de profits de son or noir tant qu'elle le peut. L'AIE s'attarde, elle, sur l'argument invoqué par l'OPEP+ elle-même.

Le contexte

  • Washington a accusé l'OPEP+ de "s'aligner sur la Russie".
  • Toutefois, en y regardant de plus près, le courroux de l'administration Biden est sans doute également lié au fait que cette décision risquait de faire grimper les prix des carburants aux USA. De quoi la fragiliser à quelques semaines des élections de mi-mandat, qui se tiendront le 8 novembre prochain.
  • Quoi qu'il en soit, l'OPEP+ a réfuté les accusations d'acoquinement avec la Russie, arguant que sa décision
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