Principaux renseignements
- De EU prévoit d’examiner cette année la réglementation du ride-hailing — la réservation via des applications de transports avec chauffeur privé, comme les services Uber et Bolt — dans le cadre de sa stratégie plus large pour le marché intérieur.
- Les différences de réglementation entre les États membres de l’UE ont attisé les tensions. Ces tensions sont entre les chauffeurs de taxi traditionnels et les chauffeurs de covoiturage dans de nombreuses villes. Cela a donné lieu à des accusations de concurrence déloyale.
- L’harmonisation des règles relatives au covoiturage représente un défi complexe. La complexité est due au partage des responsabilités entre les pays de l’UE et la Commission.
La Commission européenne prévoit d’examiner cette année les règles concernant les services de ride-hailing, comme Uber et Bolt. Cela fait partie de sa stratégie plus large pour le marché unique. Actuellement, chaque pays de l’UE applique ses propres règles. Cela crée des incohérences, notamment en matière de licences, de temps d’attente et de caractéristiques des véhicules.
Ces différences provoquent des tensions dans de nombreuses villes entre les chauffeurs de taxi traditionnels et ceux des services de covoiturage, avec des accusations de concurrence déloyale.
Les transports relèvent d’une compétence partagée entre les États membres et la Commission européenne. Par conséquent, harmoniser ces règles représente un véritable défi. Petra Söderqvist, membre du cabinet du commissaire au tourisme Apostolos Tzitzikostas, a reconnu qu’une discussion politique aura lieu cette année au sein de la Commission. Ils étudieront les solutions possibles.
La Commission européenne veut unifier les règles relatives au covoiturage
Les détails et les mesures concrètes devraient être annoncés en 2025. Lors du lancement de la coalition Shared Mobility Europe, les représentants des entreprises de covoiturage ont souligné les grandes différences de réglementation en Europe. Par exemple, en Italie, des temps d’attente obligatoires sont imposés avant de prendre un passager, tandis qu’en Espagne, les exigences sur la taille des véhicules sont plus strictes. Ils appellent donc à une approche plus uniforme.
Eduardo Martín Gómez de Villalba, président de MOVEA, une ONG représentant les chauffeurs, a reconnu que le ride-hailing contribue à un transport durable et à une meilleure mobilité. Toutefois, il a appelé à une réglementation contraignante pour résoudre les problèmes actuels. De son côté, Petra Söderqvist a averti qu’il ne fallait pas s’attendre à des changements radicaux immédiats, en soulignant la sensibilité liée aux compétences législatives et au principe de subsidiarité.
Si vous souhaitez accéder à tous les articles, abonnez-vous ici!