L’horeca et l’événementiel souhaitent une prise en charge de leurs frais fixes

Les métiers des 19 secteurs de la commission paritaire 302, qui représentent essentiellement l’horeca et l’événementiel, se sont alliés au sein d’un nouveau collectif, appelé 302.be, un an après la fermeture de nombre d’entre eux en raison de la pandémie de coronavirus. Cette ASBL, qui entend fédérer, représenter et défendre ces professions, demande dimanche une prise en charge de leurs frais fixes et propose un plan de résilience de l’‘horeca+’.

La CP 302 est composée des 19 métiers suivants : Grand Hôtel, Hôtel petit Groupe, Appart Hôtel, Résidence R-B&B, Camping, Amusement (Attraction), Restaurant, Brasserie, Gastro, Traiteur, Catering, Petite restauration, Friterie, Discothèque, Nuit, Café, Bar, Food truck et Événementiel, énumère le collectif.

Quelque 75.000 entreprises sont à l’arrêt depuis maintenant un an, rappelle 302.be. Et, selon Graydon, jusqu’à 50% d’entre-elles sont menacées de faillite malgré les aides fédérales pour son personnel et régionales pour elles-mêmes, poursuit l’ASBL.

Malgré quelques pas dans la bonne direction comme le chômage économique, les droits passerelles et 6% de TVA, la CP 302 menace de s’effondrer, entrainant un ‘tsunami de faillites avec un impact social incommensurable’, redoute l’association.

‘Sans prise en charge intégrale des frais fixes, c’est à un bain de sang économique et social que la Belgique devra faire face’, alertent les secteurs de l’horeca et de l’événementiel. Ils demandent que cette intervention atteigne 15% du chiffre d’affaires 2019 pour les mois complets de fermeture depuis le début de cette pandémie, afin de sauver les entreprises en péril. Ils balayent en outre de la main toute explication régionaliste ou communautaire aux aides financières différenciées.

Sur le modèle d’une chambre de commerce, les fondateurs de 302.be disent avoir préparé un plan de relance et de résilience ‘horeca+ 2.0’, développé jusque 2025, ayant l’objectif de transformer ‘le canard noir en cygne blanc’. Ils souhaitent donner une nouvelle image et améliorer la relation entre le politique, les institutions, les banques et les secteurs privés. L’ASBL réclame enfin d’être reçue par le Premier ministre Alexander de Croo et les ministres-présidents régionaux et communautaires, qui siègent tous au comité de concertation.

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