Selon les calculs effectués par la banque d’affaires Lazard, Engie bénéficie d’un tarif garanti de 81 euros par mégawattheure pour l’électricité issue des deux centrales nucléaires prolongées, Doel 4 et Tihange 3, comme le mentionne De Standaard.
- Ce tarif suffit largement pour couvrir les investissements nécessaires au maintien des centrales en fonctionnement et assurer un rendement d’environ 7 %. En pratique, cela signifie qu’Engie pourrait réaliser un profit d’environ 883 millions d’euros sur la période de dix ans que dure la prolongation. C’est une excellente opération pour les Français qui cherchaient à éliminer l’incertitude concernant la facture finale et à garantir une rentabilité future. Ils ont atteint ces deux objectifs.
- Ainsi, le profit d’Engie restera dans cette même fourchette pour les dix années à venir, indépendamment des prix du marché. Le montant varie de 840 millions d’euros (pour un prix de marché bas de 60 euros par MWh) à 978 millions d’euros (pour un prix de marché élevé de 100 euros par MWh), basé sur un prix garanti de 81 euros.
- Environ la moitié de ce profit est attribuable au rendement fixé à 7 %, tandis que l’autre moitié provient de la rémunération en tant qu’opérateur nucléaire. Engie bénéficie en effet d’une marge déterminée en fonction de la performance des centrales nucléaires.