La division belge d’Engie également concernée par une sortie

Engie a confirmé vendredi qu’elle allait aussi transférer sa division de services belge Engie Solutions dans une entité distincte, qui pourrait être vendue ou introduite en Bourse ultérieurement. Près de 10.000 personnes sont concernées. Il s’agit des anciennes activités de Fabricom, Axima, Cofely et d’une série de filiales et d’entités plus petites.

L’annonce avait été faite vendredi matin par la direction française du groupe, qui a déclaré, à l’issue d’une ‘revue stratégique’, vouloir faire sortir de son giron une partie de ses activités de services. Contactée par Belga, une porte-parole d’Engie Belgium confirme l’information. ‘Les activités de service en Belgique vont bien entendu rester ensemble’, conformément à la position défendue par les prestataires belges actuellement chapeautés par Engie. ‘Elles seront rassemblées pour pouvoir continuer et renforcer leur développement’, ajoute-t-elle, sans pouvoir préciser les modalités de cette restructuration.

Les représentants du personnel seront plus précisément informés ‘au cours du premier trimestre 2021’, a indiqué la direction du groupe par communiqué vendredi matin. Le Setca au sein de Cofely, l’une des filiales concernées dans notre pays, a d’ores et déjà exprimé, dans une note interne, son souhait ‘pour tous que tout se fera sans précipitations et en bonne collaboration’.

Le syndicat tire la sonnette d’alarme

La FGTB avait déjà réagi au mois d’octobre, après la sortie de premiers rapports sur une possible scission chez Engie Solutions, exigeant de considérer ces activités de services comme un tout indivisible dans notre pays. ‘Pour la FGTB, il est crucial que les 10.000 employés ne soient pas montés les uns contre les autres. Au contraire, nous voulons que les intérêts de tous les salariés soient correctement sauvegardés’, soulignait le syndicat.

Selon le syndicat français CGT, près de la moitié des effectifs mondiaux seraient affectés à cette nouvelle entité, soit environ 74.000 personnes. Le syndicat a d’ailleurs tiré la sonnette d’alarme sur ‘le démantèlement complet du groupe’, et a souligné les « énormes risques sociaux » quant à cette restructuration.

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