États-Unis: les compagnies aériennes annoncent devoir supprimer 37.000 postes

La compagnie aérienne américaine United Airlines a annoncé qu’elle allait licencier 16.000 employés. Une nouvelle qui survient alors que la semaine dernière, American Airlines avait déjà déclaré devoir mettre 19.000 personnes à la porte, tandis que Delta envisage d’imposer un congé sans solde à 1.941 pilotes.

À compter du mois prochain, 16.000 personnes, soit 17 % du personnel chez United Airlines, se retrouveront sans emploi.  La compagnie aérienne a annoncé qu’elle allait communiquer plus de détails et les modalités des licenciements d’ici mercredi prochain. 

Cette décision survient alors que le programme de soutien au secteur de l’aviation a atteint ses limites et que les coûts sont trop élevés pour les compagnies. Les licenciements concernent principalement les pilotes et les membres des équipages.

‘La pandémie nous a frappés de plein fouet et les mesures se prolongent dans le temps. Dans un environnement où la demande de voyages a fortement diminué, United ne peut plus justifier que le nombre de ses employés dépasse autant le nombre de vols prévus’, déclare la compagnie dans un communiqué.

Toutefois, l’entreprise a pu limiter sérieusement le nombre de licenciements : certains employés pourraient retrouver leur poste si la demande augmente à nouveau. 

37.000 emplois

L’annonce de United Airlines survient après qu’American Airlines ait supprimé 19.000 emplois la semaine dernière. Dans le passe, Delta Airlines avait aussi annoncé qu’à partir d’octobre, 1.941 pilotes seront mis en congé sans solde, sauf si la compagnie parvenait à un accord avec les syndicats pour réduire les salaires. Pas moins de 37.000  personnes au total perdront prochainement leur emploi dans le secteur aérien à cause de l’épidémie.  

Le secteur de l’aviation traverse une période très difficile depuis le début de la crise sanitaire. Aujourd’hui, même si presque toutes les frontières sont à nouveau ouvertes, certaines régions et villes sont classées comme des zones rouges et restent interdites d’accès, ce qui se traduit par une baisse du trafic aérien, sans oublier les citoyens qui ont annulé leurs vacances par peur de contracter  et/ ou de propager le virus.

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