Selon une étude de SD Worx, les Belges sont parmi les plus épanouis au travail. « Le travail rend heureux », ose le prestataire de services en ressources humaines.
Les Belges sont parmi les Européens les plus satisfaits de leur travail et de leur équilibre vie privée/vie pro

Pourquoi est-ce important ?
La pandémie a provoqué un grand chamboulement dans la perception de la part de plaisir à s'accorder dans la vie, et par extension à donner davantage d'importance à l'épanouissement au boulot. Cela s'est surtout ressenti aux États-Unis, mais l'Europe n'y a pas échappé : de nombreux employés se sont rendu compte qu'ils n'aimaient pas leur emploi et n'ont pas hésité à démissionner. Cela a eu pour conséquence de pousser les entreprises à se montrer plus attrayantes.Dans l’actu : globalement, les Belges aiment leur vie professionnelle.
- D’après une étude de SD Worx, les Belges figurent parmi les Européens qui sont les plus satisfaits de leur travail.
- Le constat est le même pour la satisfaction vis-à-vis de l’équilibre entre vie privée et vie professionnelle.
Le détail :
- L’enquête a été conduite auprès de plus de 16.000 travailleurs répartis au sein de 16 pays européens.
- À la question « Êtes-vous satisfait de votre emploi », 66% des répondants belges ont répondu oui. Seuls 10,5% d’entre eux ont dit que non.
- Ce sont les Norvégiens (71,5%) qui ont été plus nombreux à se dire satisfaits de leur travail.
- Les Danois (67,6%), les Suisses (67,6%) et les Néerlandais (67%) affichent un score un rien plus élevé que les Belges, cinquièmes.
- En fin de classement, on retrouve les Italiens (53,2%) et les Croates (53,5%).
- Pour la seconde question, les Belges figurent encore plus haut dans le classement. Elle traite de la satisfaction vis-à-vis de l’équilibre entre vie privée et vie professionnelle.
- 52,8% des répondants belges se sont dits satisfaits de la situation. Seuls les Finlandais sont encore plus enthousiastes (53,5%).
- Les Croates sont à nouveau les moins heureux (36,1%).
Vers des horaires toujours plus flexibles ?
Le contexte : semaine de quatre jours et droit à la déconnexion.
- Ces derniers temps, quelques nouvelles mesures ont été déployées pour améliorer l’épanouissement des Belges au travail.
- Il y a notamment la semaine de quatre jours, qui, bien qu’elle ne diminue pas le temps passé au travail, offre la possibilité, quand les conditions le permettent, de concentrer ses heures de travail sur quatre jours au lieu de cinq. Et d’ainsi s’accorder un week-end de trois jours, par exemple.
- Le 1er avril dernier, le droit à la déconnexion est également devenu obligatoire pour les entreprises employant au moins 20 personnes. Cela implique que, sauf nécessité absolue, les employeurs ne peuvent pas obliger leurs employés à répondre aux sollicitations (mails, WhatsApp, appels…) en dehors des heures de travail.
- Si ces mesures sont encourageantes, elles ne sont pas suffisantes, souligne Katleen Jacobs, consultante chez SD Worx.
- « La recherche d’un bon équilibre entre vie professionnelle et vie privée est particulièrement difficile. Après tout, un Belge sur cinq a déclaré que cet équilibre pourrait être amélioré », souligne-t-elle. « Le législateur a introduit le droit à la déconnexion, mais il en revient aux employeurs de l’élaborer et de le faciliter davantage, en concluant de bons accords sur les attentes et en adoptant des horaires de travail plus flexibles, par exemple. »