L’émission de nouveaux bons d’État fait légèrement mieux que la précédente

L’émission de nouveaux bons d’État fait légèrement mieux que la précédente
Vincent Van Peteghem (cd&v) et Jean Deboutte – NICOLAS MAETERLINCK/Belga/AFP & JAMES ARTHUR GEKIERE/BELGA MAG/AFP via Getty Images

L’Agence de la Dette a réussi à lever plus de 480 millions d’euros avec la dernière émission de bons d’État. C’est un peu plus que lors de l’émission précédente.

Dans l’actualité : Après une semaine, les bons d’État ont rempli les caisses de l’État à hauteur de 482,5 millions d’euros, a annoncé l’Agence de la Dette.

  • Cette fois, il était possible de confier votre argent à l’État pour une durée d’un ou huit ans. Ceux qui ont choisi les titres à court terme recevront un coupon de 2,24 %. Par ce biais, l’Agence de la Dette a levé 472,4 millions d’euros.
  • Le bon d’État à huit ans a eu moins de succès. Son rendement net est de 1,96 %, ce qui est inférieur à celui de la variante à un an. Par ce biais, 10,1 millions d’euros ont finalement été souscrits.
  • 49,7 % du montant susmentionné a été collecté via le Trésor. Au total, 11 587 inscriptions directes ont été enregistrées auprès du Trésor. Le reste est venu des banques participantes et des maisons de bourse.

Plus de succès que l’émission précédente

Zoom : Au début de la période de souscription, il semblait que cette émission serait moins performante que la précédente. Mais cela s’est avéré inexact.

  • Fin février, le gouvernement avait lancé des bons d’État d’une durée d’un et trois ans sur le marché. Ces bons étaient assortis d’un rendement net de respectivement 2,1 % et 1,75 %. L’objectif était de lever un maximum de 6 milliards d’euros, mais le montant total souscrit n’a atteint que 433 millions d’euros.
  • Après le premier jour de souscription, l’Agence de la Dette avait collecté 42,6 millions d’euros. Lors de l’émission de février, 151 millions d’euros étaient déjà enregistrés après le premier jour. Les derniers jours ont donc vu un rattrapage significatif.

Plus de bons d’État à un an

Remarque : Il est presque impossible d’égaler le succès du soi-disant bon Van Peteghem.

  • En septembre (2023), le gouvernement avait réussi à lever 21,9 milliards d’euros avec l’émission d’un bon d’État d’un an. Ce succès était dû à une réduction de la retenue à la source de 30 % à 15 %. Par conséquent, le rendement net était de 2,81 %, supérieur à celui de tout livret d’épargne à ce moment-là. Le but de Vincent Van Peteghem (cd&v), ministre des Finances, était de mettre la pression sur les banques pour qu’elles augmentent les taux d’intérêt des comptes d’épargne.
    • Le ministre a partiellement réussi. Quelques banques ont augmenté les taux de leurs comptes d’épargne pendant ou peu après l’émission. ING a été la première grande banque à augmenter le taux de son compte d’épargne Tempo Sparen à 3 %. Mais ces mesures étaient principalement dues à la politique monétaire restrictive de la Banque centrale européenne (BCE). Le 20 septembre, la BCE avait augmenté son taux d’intérêt de 3,75 % à 4 %.
    • La majorité des institutions financières ont contré le bon d’État avec des actions temporaires, telles que l’augmentation des taux d’intérêt sur les comptes à terme d’un an.
  • Le gouvernement souhaite attirer une partie de ces 22 milliards d’euros à nouveau lorsque le bon d’État arrivera à échéance en septembre. Le Trésor proposera aux 250 000 épargnants et investisseurs qui ont souscrit directement l’année dernière via le Grand Livre de transférer sans formalités leur argent vers un nouveau bon d’État d’un an ou vers un bon d’État à plus long terme.
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