Principaux renseignements
- Le Vatican prend des mesures strictes pour préserver le secret du conclave en utilisant des technologies de pointe.
- Des systèmes anti-drones et des brouilleurs électroniques seront probablement déployés pendant l’élection papale.
- Tous les participants prêtent un serment strict de garder le secret absolu sur les discussions du conclave.
Alors que les préparatifs de l’élection papale s’intensifient après le décès du pape François, le Vatican prend des mesures strictes pour préserver le secret du conclave. L’utilisation de technologies de pointe vise à empêcher les fuites lors de cet événement crucial pour l’Église catholique. Les protocoles de sécurité impliqueront probablement une combinaison d’approches traditionnelles et modernes. Les élections passées se sont appuyées sur des systèmes anti-drones, des brouilleurs électroniques et des serments solennels pour garantir l’intégrité. Cette fois-ci, cependant, les avancées technologiques nécessitent des mesures encore plus robustes.
Selon certaines informations, les autorités italiennes ont déployé des « bazookas » anti-drones lors des funérailles du pape François afin de neutraliser tout drone non autorisé. Ces armes ont été associées à des systèmes de brouillage au sol conçus pour perturber les fréquences et les signaux de communication. On ne sait pas encore si ces mesures seront étendues à la durée du conclave.
Sécurité technologique
L’appareil de sécurité du Vatican, composé de la Garde suisse pontificale et du Corps de gendarmerie, maintient un strict secret sur les protocoles spécifiques. Les leçons tirées de 2013, année de l’élection du pape François, permettent d’en savoir un peu plus. Lors de cette élection, un « faux plancher » équipé de brouilleurs électroniques a été installé dans la chapelle Sixtine pour bloquer les signaux sortants. Des scanners anti-bugging ont également été utilisés pour détecter les microphones cachés dans la chapelle et dans le logement des cardinaux.
Outre les mesures de protection technologiques, tous les participants, y compris le personnel, les fonctionnaires et les cardinaux, prêtent un serment très strict. Ils s’engagent à ne pas utiliser d’appareils de transmission ou de réception, ni de matériel photographique, sauf autorisation expresse. Un autre serment met l’accent sur le secret absolu concernant toutes les discussions du conclave et les questions liées à l’élection du pape. Il est également interdit aux cardinaux d’envoyer des communications écrites pendant le conclave.
Fuites historiques
Malgré ces mesures rigoureuses, l’histoire montre que des fuites peuvent toujours se produire. En 2005, un cardinal allemand a divulgué des informations sur la sélection de Joseph Ratzinger comme pape avant l’annonce officielle. Le pape François lui-même a révélé dans son livre l’année dernière une tentative présumée de bloquer la papauté de Benoît XVI en 2005, en violant des règles de confidentialité établies de longue date.
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