Dans la position du chasseur, Trump tire à boulets rouges sur Biden

Au dernier jour de la Convention républicaine, le président américain Donald Trump a officiellement accepté la nomination de son parti en vue de l’élection présidentielle de novembre.

Au cours de son discours, Donald Trump a attaqué frontalement son adversaire démocrate, Joe Biden, le présentant comme ‘le destructeur de la grandeur américaine’. Selon le président en fonction, les Américains doivent choisir entre le rêve américain et le ‘programme socialiste’ de l’ancien vice-président. À 68 jours de l’élection présidentielle, ce dernier est toujours en tête des sondages, ce qui place Donald Trump dans la position du chasseur.

‘Nous venons de passer les quatre dernières années à inverser les dommages infligés par Joe Biden depuis 47 ans (1973 marquant l’entrée de Joe Biden au Sénat américain, NDLR)’, a ainsi insisté Donald Trump, n’hésitant pas à qualifier son rival de ‘faible’ et de ‘cheval de Troie’ de l’extrême-gauche.

‘À la Convention démocrate, vous avez à peine entendu un mot sur leur programme. Ce n’est pas parce qu’ils n’en ont pas, mais parce que leur programme est le bouquet de propositions le plus extrême jamais avancé par le nominé d’un grand parti’, a-t-il enchaîné. À quels points Donald Trump faisait-il référence? Nul ne le sait, mais l’important était ailleurs jeudi soir.

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‘Anarchie’

‘Ce sont les élections les plus importantes jamais organisées dans notre pays’, a par ailleurs souligné le président milliardaire. ‘Votre vote décidera si nous protégeons les Américains respectueux des lois ou si nous donnons libre cours aux anarchistes violents, aux fauteurs de troubles et aux criminels’, a-t-il poursuivi, faisant référence aux manifestations contre les violences policières qui se sont formées après que la police ait tiré sur un homme noir en début de semaine.

Donald Trump a souligné son engagement en faveur de ‘la loi et l’ordre’. Il a évoqué la ‘violence dans les villes gérées par le Parti démocrate’ et a affirmé qu’il pouvait facilement résoudre les problèmes dans ces villes en quelques heures. ‘Ils devraient m’appeler’, a-t-il dit. ‘Je vais engager plus de policiers, parce que je ne vais pas accepter que des soi-disant manifestants pacifiques arrivent au pouvoir.’

Compassion

Bien sûr, le coronavirus a également été abordé. Et une fois de plus, des accusations ont été portées contre la Chine, laissant entendre que le pays aurait délibérément propagé le virus.

Pour la première fois, Donald Trump a également montré de la sympathie envers toutes les victimes du Covid-19. Il a promis un vaccin pour la fin de l’année, ‘et peut-être même avant’. Le vice-président, Mike Pence, a reçu les remerciements du président pour sa lutte contre le virus, Donald Trump ne manquant pas de vanter sa propre approche comme ‘excellente’.

Toutefois, bien que le sujet de la crise du coronavirus ait été abordé, la Convention républicaine ne s’est pas embarrassée des règles sanitaires qui doivent faire barrage au virus. Environ 1.500 personnes ont assisté au discours de Donald Trump, la plupart ne portant pas de masque et ne respectant pas la distanciation sociale.

Les médias américains ont fortement critiqué cette situation, mais l’équipe de campagne du président américain s’est défendue en affirmant que la sécurité avait été garantie tout au long de la soirée.

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