Bonne nouvelle pour l’été: 2 études confirment que le Covid-19 n’aime ni le soleil ni la chaleur

Les beaux jours sont souvent annonciateurs de la fin des épidémies hivernales. C’est vrai pour la grippe et d’autres virus du même genre. Mais est-ce le cas pour le Covid-19 ? Les scientifiques ont voulu en avoir le cœur net. Et comme l’accalmie de l’été 2020 le laissait penser, le soleil a bien un impact sur les contaminations du coronavirus.

De récentes recherches confirment les effets du soleil sur le SARS-CoV-2, virus provoquant le Covid-19. Celui-ci ne semble aimer ni les rayons du soleil ni la chaleur. Le site Futura-Science vulgarise deux études pour l’expliquer.

Les UVA

La première a été réalisée aux États-Unis, en Italie et au Royaume-Uni et a évalué les contaminations entre janvier et avril. Elle se concentrait sur les effets des UVA émis par le soleil. Ces rayons provoquent la libération d’oxyde nitrique (NO) photolabile cutané qui réduirait la réplication du SRAS-CoV2.

Aux États-Unis, les chercheurs ont remarqué que lorsque les UVA quotidiens augmentent de 100 KJ / m2, le risque de mortalité due au Covid-19 baisse en moyenne de 29%. En Italie et au Royaume-Uni, cette baisse est même de 32%.

La chaleur

La seconde étude a été réalisée au Brésil et s’est concentrée sur les contaminations et la température. La conclusion des chercheurs est que lorsque le thermomètre augmente d’un degré, les contaminations baissent de 4%. Toutefois, cela ne fonctionne qu’entre 16,8 à 25,8 degrés. Au-dessus de cette température, le niveau stagne.

Toutefois, si l’étude montre bien l’impact de la chaleur sur la réplication du virus, elle n’est pas transposable telle qu’elle en Europe de l’Ouest. Les conditions météorologiques ne sont pas du tout semblables.

Bonne nouvelle pour l’été, mais…

Ces études – et de nombreuses autres sur le même sujet – montrent que tout comme pour la grippe, la situation sanitaire liée au Covid-19 sera certainement meilleure en l’été. Le soleil n’est pas la seule raison d’une diminution de la présence du virus. Pour la grippe, si les épidémies se déclarent toujours en hivers, c’est parce qu’on développe moins de vitamine D, du fait que les jours sont plus courts et parce que nous restons plus souvent à l’intérieur, sans créer d’aération, ce qui favorise la propagation du virus. Et ce serait aussi le cas pour le SARS-CoV-2.

Mais contrairement à la grippe, le coronavirus ne va pas ‘disparaître’ simplement parce que c’est l’été. Le virus sera, selon les études, affaibli par les UVA et par la chaleur, mais continuera de se propager. Cela est facilement démontrable au Brésil qui, bien que l’été vienne de se terminer, compte un nombre record de contaminations et de décès.

Les mesures sanitaires répétées depuis plus d’un an seront donc toujours d’application lors du retour des beaux jours, et ce même si les contaminations semblent baisser. Mais le retour du beau temps et de la vaccination seront pourront être la combinaison gagnante.

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