Affaire Vitae: la cryptomonnaie s’envole de 300%, fausses rumeurs de « libération » du leader

Effondré depuis l’intervention de la police judiciaire et l’arrestation des responsables de sa blockchain, le cours du token VITAE décrit ce vendredi une ascension fulgurante.

La descente de police ne serait plus qu’un mauvais souvenir à en croire la valeur de la cryptomonnaie. Le token VITAE vient de franchir le cap symbolique du dollar (1,08$). En moins de 24 heures, dessinant une hausse de plus de 300%, le prix a ainsi retrouvé puis nettement dépassé le niveau qu’il occupait le 22 juin dernier. Date funeste pour la communauté Vitae.

Ce jour-là, estimant démanteler une vaste fraude pyramidale, la justice belge avait arrêté 5 dirigeants et fermé les sites permettant d’accéder au « média social d’un nouveau genre » et aux comptes renfermant leurs jetons numériques.

Pour expliquer cette flambée, aucune déclaration officielle de la part de l’entreprise incriminée, Vitae AG, ni communication de la part du parquet fédéral. Mais des rumeurs circulent dans les rangs des membres de Vitae. La bonne nouvelle qu’on interdit aux troupes de chanter sur les réseaux sociaux serait que le « leader est libéré ».

Selon des personnes proches du dossier, le directeur commercial (CCO) de Vitae, Mendy Z., homme d’affaires de la région d’Anvers (en photo ci-dessus), aurait été assigné à résidence pour une période temporaire d’un mois.

Interrogé sur l’évolution de l’enquête judiciaire toujours en cours, le magistrat fédéral n’a pour l’heure apporté aucun complément d’informations.

En tout cas, les volumes de transactions démontrent que les tokens changent de mains comme ils ne l’avaient plus fait depuis de longues semaines. Forte de ce mouvement boursier, la crypto a bondi de 400 places dans le classement international, se hissant au 614e rang actuellement. La capitalisation de marché s’est naturellement remplumée, le VITAE pesant désormais près de 20 millions de dollars.

« Le nombre de believers qui s’accrochent encore à Vitae est impressionnant », nous confiait récemment Rik Vanreusel, associé du cabinet gantois De Groote – De Man. Cet avocat spécialisé en droit pénal accompagne des personnes qui s’estiment lésées par Vitae et comptent se constituer partie civile prochainement.

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