Dans l’actu : Amazon va se séparer de 10.000 employés, dont les premiers dès cette semaine, selon les informations du New York Times.

• Il s’agit de moins de 1% des effectifs du groupe, qui étaient de 1,6 million de personnes, à échelle planétaire, fin 2021.
• Les postes concernées se retrouveraient dans le département des appareils électroniques « maison », comme Kindle ou Alexa, mais aussi des ventes et des ressources humaines.
• Le nombre total d’employés qui sont priés de partir pourrait encore évoluer. Il y a deux semaines, le géant de l’e-commerce annonçait geler les embauches.

L’essentiel : vague de licenciements dans la Big Tech.

• Ce plan de restructuration fait écho à un plan similaire annoncé par Meta, la maison mère de Facebook, il y a moins d’une semaine. La société va se séparer de 11.000 personnes. Le patron, Mark Zuckerberg, expliquait avoir trop engagé et avoir été trop optimiste durant la forte relance d’après-pandémie.
• Même son de cloche chez Twitter, où le patron de l’époque, Jack Dorsey, avait embauché à tour de bras. Le nouveau propriétaire, Elon Musk, coupe maintenant dans les effectifs, qui devraient être réduits de moitié.
• Alphabet, maison mère de Google, a récemment annoncé geler les embauches. En octobre, Microsoft a aussi indiqué vouloir se séparer d’une partie de ses effectifs.

Le détail : un signe de récession.

• Le Black Friday et les fêtes de fin d’année sont une période importante pour Amazon, en termes de ventes. Or, la société se sépare de travailleurs juste avant cette période. Signe qu’elle s’attend à un fort ralentissement de la demande.
  • Ce qui est un signe de mauvais augure pour l’économie dans son ensemble – les consommateurs en sont la colonne vertébrale.