Vandenbroucke (Vooruit) souhaite introduire un plafond maximal pour les suppléments d’honoraires dans les soins de santé

Les suppléments d’honoraires que les prestataires de soins non conventionnés peuvent demander sont aujourd’hui illimités. Frank Vandenbroucke (Vooruit), ministre de la Santé, souhaite désormais changer cela. Une nouvelle loi-cadre impose un plafond maximal aux médecins.


Principaux renseignements

  • À partir de 2028, les médecins ne pourront plus demander de suppléments d’honoraires illimités à leurs patients. C’est ce que prévoit une nouvelle loi-cadre de Vandenbroucke.
  • Avec cette nouvelle réglementation, il souhaite lutter contre « les suppléments d’honoraires qui augmentent d’année en année ».
  • Le ministre souhaite également inciter les prestataires de soins à conclure des conventions. Ainsi, certaines primes publiques ne seront plus accordées qu’aux médecins conventionnés.

Dans l’actualité : Vandenbroucke souhaite introduire un plafond pour les suppléments d’honoraires dans le secteur des soins de santé. C’est ce que rapporte De Tijd. Le site d’information a pu consulter une nouvelle loi-cadre.

  • Il s’agit ici des frais supplémentaires que les patients doivent payer en plus des honoraires standard d’un médecin non conventionné. En principe, il n’y a pas de limite au montant du supplément d’honoraires.
    • Ce n’est pas le cas pour les médecins conventionnés. Ceux-ci s’engagent à respecter les tarifs officiels fixés par les pouvoirs publics.
  • Selon Vandenbroucke, les suppléments d’honoraires augmentent d’année en année. « Certains prestataires de soins demandent beaucoup, d’autres moins, beaucoup ne demandent rien du tout, et ce pour un travail identique. Cela peut entraîner des factures élevées et imprévisibles », explique-t-il. Le plafond maximal prévu devrait mettre fin à cette situation. Le ministre souhaite que l’interdiction entre en vigueur à partir du 1er janvier 2028.
  • Le projet de loi maintient le principe de la convention : les médecins et autres prestataires de soins peuvent choisir de respecter ou non les tarifs fixes, mais le montant maximal des suppléments qu’ils peuvent demander est limité.
    • Pour les soins ambulatoires (hors hôpital), le plafond est fixé à 25 pour cent des honoraires d’un prestataire de soins. Pour les patients hospitalisés, le plafond est fixé à 125 pour cent.

Octroyer des primes uniquement aux prestataires de soins conventionnés

Autre point : Vandenbroucke souhaite également inciter les prestataires de soins à se conventionner.

  • Ainsi, certaines primes publiques ne seront plus accordées qu’aux médecins conventionnés. « Cela devrait permettre aux prestataires de soins qui respectent les tarifs d’être mieux soutenus dans le développement de leur pratique », explique le ministre.
  • Il supprime également la convention partielle. Aujourd’hui, un médecin peut choisir de respecter ou non les accords sur les prix à certains moments. À partir de 2028, il devra obligatoirement choisir l’un des deux systèmes.

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