Tom Van Grieken: ‘Le cordon sanitaire est devenu le problème de Bart De Wever, plus le nôtre’

Devenu père tout récemment et ayant surfé sur des vagues plus hautes que jamais, Tom Van Grieken (Vlaams Belang) a vécu, sur le plan personnel, une année 2020 très spéciale. Mais sa volonté de changer le système une fois pour toute reste très élevée.

  • ‘Le cordon n’est plus le problème du Vlaams Belang. C’est devenu celui de la N-VA. Bart De Wever devrait aller expliquer à ses électeurs de la N-VA avec qui il pourra réaliser au mieux le programme de la N-VA. Avec le PS et les libéraux ? Ou avec le Vlaams Belang ?’

Tom Van Grieken fait référence à la récente sortie de Bart Wever, qui a annoncé qu’il fermait la porte au Vlaams Belang.

  • ‘ »Eigen volk eerst » (« notre peuple d’abord ») est un slogan impérissable et je n’ai aucun problème avec cela. Je pense que le principe « notre peuple d’abord » est très normal. Dans une famille, vous vous occupez aussi de vos propres enfants d’abord, puis ensuite des cousins, des nièces et des voisins. Dans le monde entier, c’est tout à fait normal. Ici ça a une connotation négative.’
  • ‘Quatre entités fédérées ? C’est bien beau, mais ils ne veulent scinder ni la sécurité sociale ni la fiscalité. D’accord, vous pouvez créer autant d’entités que vous le souhaitez. Mais c’est encore le Flamand qui payera. Le Vlaams Belang ne participe pas à cela.’

2020 a été une année très particulière. Si vous devez donner une note entre 0 et 10, combien lui attribueriez-vous ?

‘Sur le plan personnel, je lui donnerais un dix sur dix. Mais quand je regarde la politique et la santé, la santé publique, c’est un une toute autre affaire. Alors, pas plus de trois sur dix.’

Commencez par expliquer votre note sur le plan personnel. Pourquoi dix sur dix ?

‘Parce qu’en 2020, je suis devenu papa pour la première fois d’un beau garçon, Floris. Et sur le plan politique, je dois dire que, malgré la crise sanitaire, nous avons pu continuer à jouer notre rôle de parti d’opposition. Concernant le coronavirus, mais aussi via une très grande manifestation de protestation. 15.000 personnes présentes, ce n’est pas rien pour un parti qui était déclaré presque mort par les médias il y a six ans.’

Cette manifestation au Heysel, c’était le meilleur moment de votre année ?

‘Personnellement, rien n’a valu la naissance de mon fils.’

‘Mais bien sûr, je suis aussi un homme politique et je dois dire que cela m’a fait chaud au cœur de voir 15.000 personnes se réunir depuis toute la Flandre. Le ring de Bruxelles a été paralysé un dimanche après-midi. Le viaduc de Vilvorde aussi. Sur quatre sections, parce qu’il y avait trop de trafic. Oui, ça a été un super coup.’

En raison du cordon sanitaire médiatique en vigueur du côté francophone du pays, nous ne diffuserons pas l’interview dans son intégralité.

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