Qu’est-ce qui va changer pour votre argent en février ?

Comme toujours, un nouveau mois apporte toute une série de changements. Les personnes qui se déplacent en train devront payer plus cher leur billet. Qu’est-ce qui va encore changer ?

La SNCB augmente ses tarifs…

Les déplacements en train deviendront plus coûteux. Chaque année, la SNCB modifie les taux en février. Les abonnements pour navetteurs et scolaires deviennent 2,14 % plus chers. Les autres tarifs augmentent en moyenne de 1,14 %. Pour un billet standard, vous payez 1,63 % de plus. Le billet Multi standard à dix trajets (anciennement Rail Pass) sera plus cher d’un euro et coûtera 84 euros dans l’application et 87 euros sur papier.

La société de transport ne touche pas aux prix des produits de loisirs pour les jeunes et les personnes âgées. La société ferroviaire a déclaré qu’elle souhaitait que le train reste plus attrayant pour les voyageurs de loisirs. Pensez par exemple au Youth Ticket, au Youth Multi (anciennement Go Pass), aux vacances des jeunes et au Senior Ticket.

Le prix du papier « Local Multi », anciennement « Key Card » et destiné aux courtes distances dans une certaine zone, sera même réduit d’un euro. Ce tarif sera aligné sur celui de la version numérique, qui coûte 27 euros pour dix trajets.

Enfin, les Brupass et Brupass XL, les titres de transport de la SNCB, de De Lijn, de la MIVB et du TEC qui peuvent être utilisés dans et autour de Bruxelles avec les quatre opérateurs, deviennent également plus chers. Pour le Brupass XL, qui est valable dans et autour de Bruxelles, un trajet deviendra plus cher : de 3 à 3,1 euros. Un billet de dix trajets devient plus cher d’un euro et coûte maintenant 21 euros.

… Mais la STIB avantage les jeunes

Dès le 1er février, les Bruxellois âgés de 18 à 24 ans pourront bénéficier d’un abonnement STIB à 12 euros par an pour se déplacer dans la capitale. Les étudiants de 12 à 24 ans pouvaient déjà, depuis début juillet 2021, bénéficier d’un abonnement scolaire annuel au prix de 12 euros par an (contre 50 euros auparavant). Mais dès le 1er février, les jeunes jusqu’à 24 ans qui sont domiciliés en Région bruxelloise pourront aussi bénéficier d’un abonnement annuel pour l’ensemble du réseau STIB (excepté depuis Brussels Airport) pour 12 euros par an, qu’ils soient étudiants ou non, rapporte RTL. Une manière de favoriser les jeunes lors de leur entrée dans la vie active.

Extension du « droit à l’oubli »

Il y a de bonnes nouvelles pour les anciens malades du cancer. Les assureurs ne sont plus autorisés à tenir compte d’un cancer dont le traitement a été achevé avec succès il y a plus de dix ans lorsqu’ils demandent un revenu garanti. Ceci est rendu possible par un code de conduite contraignant élaboré par la fédération sectorielle Assuralia. Depuis février 2020, un tel « droit à l’oubli » existe déjà pour les anciens malades du cancer qui veulent souscrire une assurance solde de dette.

Toutefois, le demandeur doit toujours déclarer la maladie au moment de la demande. Assuralia note également que pendant cette période de dix ans, aucune rechute ne doit avoir lieu. En outre, le candidat-assuré ne doit pas avoir été en incapacité de travail en raison de son cancer pendant ces dix ans.

Un remboursement plus élevé pour le télétravail

Lorsque vous travaillez à domicile, un certain nombre de coûts augmentent, comme la consommation d’électricité. Pour compenser ces coûts, vous pouvez bénéficier d’une allocation de travail à domicile. Depuis le mois d’octobre, une allocation de 132,07 euros par mois est exonérée du précompte mobilier et des cotisations de sécurité sociale. Ce montant est désormais porté à 134,71 euros. Gardez toutefois à l’esprit qu’une telle allocation n’est pas obligatoire.

En plus de cette indemnité, vous pouvez également bénéficier d’une indemnité pour l’utilisation de votre propre PC (20 euros/mois), de votre propre connexion Internet (20 euros/mois), de votre propre écran d’ordinateur et/ou imprimante/scanner (maximum 10 euros/mois).

Droit à la déconnexion

Enfin, depuis ce mois-ci, les employeurs ne sont plus autorisés à appeler les fonctionnaires en dehors des heures de travail. C’est ce qui ressort d’une circulaire de la ministre de la Fonction publique Petra De Sutter (Groen) sur le fameux droit à la déconnexion. Le gouvernement tentera également d’élaborer une réglementation similaire pour le secteur privé cette année.

Un fonctionnaire ne peut être contacté en dehors des heures de travail que pour des circonstances exceptionnelles et imprévues. La circulaire précise également qu’un fonctionnaire fédéral ne peut subir aucun désavantage lorsqu’il ne répond pas au téléphone ou ne lit pas les messages liés au travail en dehors des heures de travail normales.

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