Qu’espère gagner l’Iran en offrant son aide militaire à Moscou ?

Ce sont entre autres des drones explosifs iraniens qui pleuvent sur les villes ukrainiennes. Téhéran ne s’était pourtant pas impliqué depuis 40 ans dans un conflit de haute intensité où personne n’est objectivement un allié idéologique du régime des mollahs. Ceux-ci espèrent, en échange de ses projectiles bon marché, obtenir de Moscou des technologies militaires modernes. Mais ce n’est pas gagné.

Pourquoi est-ce important ?

Même si le monde entier n'est pas si uni que les Occidentaux aimeraient le penser face à l'invasion de l'Ukraine, la Russie n'a plus guère beaucoup de soutien à l'international. Chine et Inde restent attentistes et s'intéressent surtout à leur approvisionnement énergétique, et même la Serbie, très proche habituellement de Moscou, a refusé de reconnaître la légitimité des référendums organisés dans les territoires occupés. Avec La Russie, il ne reste guère que la Biélorussie. Mais aussi l'Iran, dont l'impact se fait sentir sur le terrain.

Les faits : L'armée russe a entrepris une campagne de bombardement des cités et des infrastructures ukrainienne, tuant de nombreux civils. Des frappes effectuées à l'aide de missiles, mais aussi avec des drones explosifs, similaires aux V-1 de la Seconde Guerre mondiale. Or ces engins sont différents modèles de drones-projectiles Shahed de fabrication iranienne, bien que les Russes les aient renommés Geran (Géranium) 2 dans leur nomenclature pour camoufler un tant soit peu leur origi

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