Partir en vacances en France cet été? Le secrétaire d’État au Tourisme douche les espoirs

Dans une interview à la chaîne française LCI, le secrétaire d’État français au Tourisme Jean-Baptiste Lemoyne a étouffé les espoirs d’un tourisme étranger dans son pays.

‘Le secteur du tourisme peut maintenant se remettre sur pied grâce au moteur du tourisme intérieur. Normalement, quelque 17 millions de touristes étrangers viennent en France pendant l’été. Il est presque certain que nous devrons nous débrouiller sans eux cette année’, a indiqué le secrétaire d’État.

Le secrétaire d’État français au Tourisme Jean-Baptiste Lemoyne (Isopix)

Une mauvaise nouvelle pour ceux qui espéraient encore se rendre en France cet été, mais à prendre avec des pincettes. On ignore encore si cela signifie que les touristes étrangers sont explicitement refusés ou que les frontières resteront fermées. Le gouvernement français veut faire une déclaration définitive à la fin du mois sur le tourisme cet été et le rôle possible des vacanciers étrangers à ce sujet.

Restrictions locales

Jeudi, le Premier ministre français Edouard Philippe a dévoilé un plan de relance du tourisme ‘massif’, représentant ‘pour les finances publiques un engagement de 18 milliards d’euros’. Il a également insisté sur l’autorisation pour les Français de partir en vacances dans leur propre pays en juillet et août, sous réserve ‘d’éventuelles restrictions locales’ et en fonction de l’évolution de la pandémie. Il a ici affirmé que ‘les acteurs du tourisme, de l’hôtellerie, se sont engagés à faire en sorte qu’ils soient intégralement remboursés dans l’hypothèse où l’évolution de l’épidémie ne rendrait pas possible le départ en vacances’.

En début de semaine, la Commission européenne a également présenté son plan touristique tant attendu. L’objectif est de parvenir à une suppression progressive et coordonnée des frontières entre les pays présentant un risque similaire. En coulisse, le Premier ministre britannique Boris Johnson et le Président français Emmanuel Macron étaient censés discuter d’un accord de voyage bilatéral entre les deux pays.

Lire aussi:

Plus