Depuis début 2021, l’or a baissé d’environ 4%. De son côté, le bitcoin a augmenté de plus de 85%. Mais une année n’est pas l’autre: les tendances 2022 pourraient être bien différentes.
On a coutume de dire que l’or offre une protection redoutable face à l’inflation. Et 2022 pourrait le prouver une fois encore. C’est en tout cas ce qu’annonce Gareth Soloway, le stratège en chef InTheMoneyStocks.com, une plateforme qui entend « aider les investisseurs moyens à rivaliser et à battre l’élite de Wall Street ».
Actuellement, l’or vaut 1808 dollars l’once. Son prix a généralement fluctué entre 1700 et 1900 dollars durant l’année écoulée. Mais, poussé par l’inflation, il pourrait bien faire un fameux bond en avant en 2022, selon M. Soloway.
« Je suis haussier sur l’or. Je pense que l’or va être le plus performant en 2022. Je pense qu’il va y avoir une percée à la hausse et que vous devriez voir une remontée au moins jusqu’aux pics de 2020. Je pense même à un objectif de prix potentiel de 3.000 $ pour l’or. En fin de compte, il faut regarder les chiffres de l’inflation, car elle ne reviendra pas au niveau de 2%. La Fed va réduire ses dépenses: au final, les gens vont se tourner vers l’or », a-t-il analysé, à l’occasion d’une interview accordée à Kitco News.
L’analyse place aussi de belles attentes dans l’argent et l’uranium, qui pourraient bien grimper l’an prochain.
Le bitcoin et le marché boursier à la baisse ?
A contrario, M. Soloway pense que le bitcoin, qui sort d’une année faste, va quelque peu retomber sur terre en 2022. Il le voit monter encore dans les semaines à venir, jusqu’à potentiellement 54.000 dollars, mais il l’image chuter au cours des six prochains mois. La cryptomonnaie pourrait, selon lui, retomber à 30.000… voire 20.000 dollars. Avant, normalement, de reprendre son envol.
L’analyste de InTheMoneyStocks.com estime que le marché boursier risque de connaître lui aussi un début d’année compliqué, mis en difficulté par le resserrement progressif de la politique monétaire de la Réserve fédérale et la hausse des taux d’intérêt qui l’accompagnera.
M. Soloway a également mis en garde face à un possible flash crash, comme celui de mars 2020 provoqué par la pandémie de coronavirus.