Principaux renseignements
- L’Iran a lancé plus de 100 drones en direction d’Israël après les frappes aériennes israéliennes visant les sites nucléaires iraniens.
- La Jordanie a intercepté des missiles et des drones pénétrant dans son espace aérien, tandis qu’Israël a intercepté des drones au-dessus de la Syrie et de l’Arabie saoudite.
- Le secrétaire d’État américain Marco Rubio a nié l’implication des États-Unis dans les attaques, mais un responsable israélien anonyme a affirmé que la coordination avec la Maison Blanche était totale.
En réponse aux frappes aériennes israéliennes ciblant les sites nucléaires iraniens et tuant du personnel militaire clé, l’Iran a lancé un barrage de plus de 100 drones en direction d’Israël. L’armée israélienne a activé tous ses systèmes de défense pour intercepter les menaces entrantes, reconnaissant ainsi la gravité de la situation.
Des rapports indiquent que la Jordanie a intercepté des missiles et des drones pénétrant dans son espace aérien, tandis qu’Israël a intercepté des drones au-dessus de la Syrie et de l’Arabie saoudite. Flightradar24 a montré un ciel inhabituellement vide au-dessus d’Israël, de la Jordanie et de l’Irak au moment des attaques de drones.
L’apaisement des tensions
Selon le Premier ministre Benjamin Netanyahu, les actions d’Israël étaient une frappe préventive contre le programme d’armement nucléaire présumé de l’Iran. Il a souligné que l’opération visait à neutraliser les capacités d’enrichissement nucléaire et de missiles balistiques de l’Iran.
Les médias iraniens ont fait état d’explosions à Natanz, à Téhéran et dans d’autres lieux, confirmant la mort d’un haut commandant des Gardiens de la révolution, Hossein Salami, et de deux éminents scientifiques nucléaires. L’attaque aurait également fait des victimes civiles, dont des enfants, ce qui a suscité l’inquiétude de la communauté internationale.
Réaction internationale
Le guide suprême iranien, l’ayatollah Ali Khamenei, a promis des représailles sévères pour les frappes israéliennes, soulignant que les responsables seraient confrontés à des conséquences désastreuses.
Alors que le secrétaire d’État américain Marco Rubio a nié l’implication des États-Unis dans les attaques, un responsable israélien anonyme a affirmé que la coordination avec la Maison Blanche était totale. Ce responsable a également réfuté les informations faisant état de relations tendues entre Israël et les États-Unis, suggérant qu’il s’agissait d’une manœuvre tactique visant à induire l’Iran en erreur.
Réponse américaine
Auparavant, le ministre iranien de la défense, Aziz Nasirzadeh, avait menacé de prendre pour cible les bases militaires américaines dans la région si les négociations sur le nucléaire échouaient et que les États-Unis lançaient des attaques.
Le président Donald Trump a exprimé son souhait d’une résolution pacifique avec l’Iran et a reconnu les progrès réalisés en vue d’un accord. Il a indiqué qu’il préférait la poursuite des négociations à une action militaire israélienne, craignant que celle-ci ne mette en péril le processus diplomatique.
Un sénateur américain critique l’action d’Israël
Le sénateur Chris Murphy a critiqué la décision d’Israël, qu’il considère comme une tentative de faire dérailler les négociations en cours avec l’Iran et de déclencher une guerre régionale dévastatrice. Il a soutenu que les tensions actuelles découlaient du retrait américain de l’accord nucléaire, orchestré par Trump et Netanyahu.