Les partis Vivaldi veulent en finir avec les régularisations fiscales

Le système des régularisations fiscales, qui consiste à rapatrier en Belgique des capitaux non déclarés en échange du paiement d’une amende, sera supprimé en 2023, ressort-il des documents de la future coalition Vivaldi auxquels le journal De Tijd a eu accès.

Ce système des régularisations fiscales remonte à 7 ans déjà. Il a été introduit pour la première fois en 2013 par le gouvernement Di Rupo. Il a été repris dans la foulée par le gouvernement Michel, mais aujourd’hui, la future coalition Vivaldi n’en veut plus. Les socialistes et les verts désapprouvent un tel système et ont exigé qu’il disparaisse.

Qui fait régulariser son argent noir doit s’acquitter, en plus des impôts, d’une taxe. Chaque année, un pourcent est ajouté au tarif de l’amende. L’an dernier, un total de 400 millions d’euros d’argent noir a été déclaré. Cette année, le compteur s’élève à 130 millions d’euros (à la fin du mois de juillet). Les libéraux, qui sont pour leur part favorables au système, s’attendent à ce que les personnes qui ont de l’argent noir à l’étranger soient désormais encouragées à le blanchir rapidement.

Paradis fiscaux

Toutefois, il n’est pas totalement exclu que le système soit finalement maintenu. En juin dernier, Steven Vanden Berghe, le directeur du service ruling du SPF Finances, a déclaré que non seulement des montants élevés étaient encore parqués dans les paradis fiscaux, mais qu’il y avait également ‘des milliards d’euros d’argent noir sur les comptes bancaires belges’.

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