Bain de sang sur les marchés européens, le Bel20 encaisse la plus forte chute

Avec une perte moyenne de 4 %, c’est le pire jour du mois pour les bourses européennes. Le Bel20 connait la chute la plus forte avec 5 %. Les banques et les entreprises qui bénéficient d’une réouverture sont condamnées.

Après que les bourses américaines se sont enfoncées plus tôt dans la journée, on voit la même scène en Europe. Dans le Bel20, il n’y a pas une seule action dans le vert. A Amsterdam, le processeur de paiement Adyen et le groupe de biens de consommation Unilever font figure d’exception avec respectivement 0,8 et 0,5 %.

La plus forte baisse à Bruxelles est celle de la banque ING avec 8,5%, suivie de près par la KBC et la compagnie d’assurance Ageas, qui ont toutes deux perdu plus de 5 %. On a également remarqué cette tendance pour les banques dans le reste de l’Europe. ABN Amro est en baisse de 8,8% à Amsterdam, BNP Paribas est en baisse de 7% à Paris et Deutsche Bank est en baisse de 6,3% à Francfort.

Jeudi, le groupe de mode FNG a présenté de très mauvais résultats pour 2019, mais le chien de garde de la bourse FSMA a encore des questions sur le rapport 2018, ce qui signifie que l’action reste suspendue.

Taux d’intérêt nuls

En outre, ce sont principalement les actions du secteur du tourisme qui sont entraînées vers le bas. Les compagnies aériennes perdent plus de 10 %, la compagnie de croisière Carnival perd 11 % et Unibail-Rodamco, qui possède 90 magasins, s’effondre de 13 %. A Paris, le constructeur automobile Renault baisse de 14%.

Les investisseurs européens semblent également avoir été choqués par l’annonce de la réserve fédérale américaine. La Fed estime que l’économie américaine ne se redressera pas avant 2022 et maintient donc son taux d’intérêt zéro pendant encore deux ans. Cette dernière décision est une bonne nouvelle pour les investisseurs, mais sans une économie qui fonctionne bien, elle ne leur sera d’aucune utilité.

Après la réouverture de certains États américains, le nombre d’infections au coronavirus a également grimpé en flèche. Les investisseurs craignent que ce scénario ne se répète en Europe, avec la réouverture de plus en plus de pays, ce qui entraînerait une deuxième vague et donc de nouveaux lockdowns.

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