Principaux renseignements
- Le nombre de défaillances d’entreprises en Allemagne a atteint son plus haut niveau depuis dix ans en 2024.
- Le mois de novembre a été marqué par une forte augmentation des défaillances, avec une hausse d’environ 18 pour cent par rapport à l’année précédente et un montant total de créances déclarées par les créanciers s’élevant à environ 2,8 milliards d’euros.
- Des secteurs comme le transport et la logistique, la construction et l’hôtellerie ont connu une forte concentration de faillites, tandis que les faillites particulières n’ont augmenté que légèrement, de 2,8 pour cent.
Le nombre de faillites d’entreprises en Allemagne a atteint son plus haut niveau depuis dix ans en 2024, et les chiffres ont continué de grimper en janvier. L’Office fédéral de la statistique (Statistisches Bundesamt) fait état d’une augmentation de près de 14 pour cent du nombre de procédures d’insolvabilité enregistrées en janvier par rapport à l’année précédente. Il est important de noter que ces statistiques reflètent les décisions prises par les tribunaux de l’insolvabilité, souvent plusieurs mois après la demande initiale.
Le mois de novembre a été marqué par une forte augmentation des faillites, le tribunal allemand a enregistré 1787 demandes de mise en faillite d’entreprises, soit une hausse d’environ 18 pour cent par rapport à l’année précédente. Le montant total des créances déclarées par les créanciers s’est élevé à environ 2,8 milliards d’euros, contre environ 1,5 milliard d’euros au mois de novembre précédent.
Nombre de défaillances
Au sein de secteurs spécifiques, des industries telles que le transport et la logistique, la construction et l’hôtellerie ont connu une forte concentration de défaillances. À l’inverse, les faillites particulières n’ont augmenté que légèrement, de 2,8 pour cent, pour atteindre 5971 cas.
Selon Creditreform, une agence allemande d’évaluation du crédit, il y a eu environ 22 400 faillites d’entreprises en Allemagne en 2024, soit le nombre le plus élevé depuis 2015. Cette année pourrait potentiellement dépasser le record établi pendant la crise financière mondiale de 2009, qui avait enregistré plus de 32 000 cas.
Facteurs d’influence
Plusieurs facteurs contribuent à cet environnement difficile pour les entreprises : les prix élevés de l’énergie, la complexité des processus bureaucratiques, l’incertitude politique et la baisse des dépenses de consommation. De plus, les mesures exceptionnelles mises en place par le gouvernement lors de la pandémie de COVID-19 pour éviter une vague de faillites ont depuis expiré.
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