Le cabinet restreint entame une semaine cruciale à la recherche d’un accord sur le budget

C’est la semaine de vérité pour le gouvernement fédéral. Le cabinet restreint dirigé par Bart De Wever (N-VA) se réunit depuis 12 heures pour ce qui devrait être l’ultime round de négociations sur le budget. Le Premier ministre a mis sur la table une nouvelle et ultime proposition visant à économiser 10 milliards d’euros d’ici 2030. Un accord doit être trouvé pour le jeudi 6 novembre, faute de quoi De Wever ira présenter la démission de son gouvernement au roi.


Principaux renseignements

  • Le cabinet restreint, composé du Premier ministre Bart De Wever (N-VA) et de ses vice-premiers ministres, entame aujourd’hui son conclave budgétaire.
  • 10 milliards d’euros doivent encore être trouvés d’ici 2030. Les propositions pour réaliser ces économies sont toujours les mêmes, bien que les détails puissent être affinés.
  • La date limite est fixée au jeudi 6 novembre, faute de quoi la chute du gouvernement est imminente.

Après la pause automnale, De Wever a tenté d’accorder les violons. Vendredi dernier, il a reçu ses vice-premiers ministres séparément pour des entretiens bilatéraux afin de tester une nouvelle proposition. Selon De Morgen, il n’y a pas de changements majeurs par rapport aux versions précédentes. Aucune réunion n’a eu lieu pendant le week-end, car le premier ministre était en Égypte pour l’ouverture d’un musée à Gizeh, auquel l’entreprise de construction belge Besix collaborait.

Doutes au sein du gouvernement

À la suite de ces entretiens bilatéraux, le cabinet restreint s’est réuni en conclave cet après-midi. Il est possible qu’ils y restent sans interruption jusqu’à ce qu’une percée soit réalisée. La proposition finale sera mise sur la table dès aujourd’hui. Cependant, comme la proposition est décrite comme « finale », il y a encore des possibilités d’ajuster les changements. Celles-ci seront donc négociées.

Le temps presse, car les négociations budgétaires traînent depuis un mois sans résultat. De Wever lui-même a fixé le délai ultime d’une semaine et demie au jeudi 6 novembre. Bien que les partis de la majorité semblent optimistes, des doutes se font entendre ici et là dans les coulisses.

Principales pierres d’achoppement

L’enjeu du conclave budgétaire est de taille. Les « partis Arizona » doivent se mettre d’accord sur un effort de 10 milliards d’euros d’ici la fin de la législature. Ces économies sont indispensables pour respecter les engagements budgétaires de la Belgique et satisfaire l’Europe.

Pour atteindre cet objectif, De Wever tente depuis des semaines de trouver un consensus autour de quatre mesures difficiles : une augmentation de la TVA, un saut d’index (modification de l’indexation automatique des salaires), une réduction de la norme de croissance des soins de santé et un effort accru pour remettre au travail les malades de longue durée.

MR et Forward

En particulier, l’éventuelle augmentation de la TVA et l’intervention sur l’indice restent les principales pierres d’achoppement. Les propositions mises sur la table jusqu’à présent n’ont pas séduit les partenaires de la coalition. Certains partis refusent par principe toute forme d’augmentation des impôts, tandis que d’autres estiment que la contribution des « épaules les plus solides » dans les plans actuels est insuffisante.

Ce n’est un secret pour personne que la plus grande opposition au sein de l’Arizona se situe entre le MR et Forward. La dernière proposition de De Wever répondrait donc en grande partie à leurs commentaires.

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