L’alliance Renault Nissan Mitsubishi à nouveau sur les rails

L’alliance automobile franco-japonaise Renault Nissan Mitsubishi, déstabilisée durant des mois par les déboires judiciaires de son ex-patron Carlos Ghosn, a approuvé jeudi le lancement de plusieurs grands projets visant à améliorer sa performance économique.

Les trois groupes ont également décidé la création d’un poste de secrétaire général de l’alliance, qui sera chargé de coordonner ces projets sous l’autorité du président de Renault Jean-Dominique Senard, a également appris l’AFP de source proche des entreprises. Ces décisions semblent marquer un nouveau départ pour ce partenariat paralysé depuis le déclenchement de l’affaire Ghosn il y a un an.

Ces décisions ont été prises lors d’un conseil de l’alliance qui s’est tenu dans la matinée de jeudi au siège de Renault à Boulogne-Billancourt (près de Paris).

Ce conseil créé en début d’année à l’initiative de M. Senard, et qui est convoqué une fois par mois, réunissait les principaux dirigeants de l’alliance. Étaient notamment présents à Paris, outre M. Senard, le nouveau directeur général de Nissan, Makoto Uchida, le président de Mitsubishi Osamu Masuko, la directrice générale par intérim de Renault, Clotilde Delbos (nommée récemment après le limogeage de Thierry Bolloré), le directeur général de Mitsubishi Takao Kato et le directeur des opérations de Nissan Ashwani Gupta.

Convergence

‘On a une liste de grands programmes. On a décidé de nommer un secrétaire général de l’alliance, qui aura une mission de coordination et d’accélération de ces projets’, a indiqué cette source, un dirigeant proche de l’alliance. Il a évoqué ‘une personnalité de très haut niveau’, ‘issue des équipes’ de l’alliance et ayant l’expérience des trois entreprises.

Les nouveaux projets lancés jeudi concernent en particulier ‘la programmation commune des véhicules, le dispositif industriel, les programmes de connectivité, la convergence des technologies’, a précisé ce responsable.

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